Deux petits garçons interdits de rentrer en classe dans une école privée à cause de leur jupe
Au début du mois, une école privée catholique de Tours a refusé et interdit que deux garçons de 4 et 6 ans rentrent en classe en portant une jupe. L’école déclare être « attaché au respect des codes qui régissent la société » . Les parents ne partagent pas cette décision.
Maintenant vous le saurez à l’école Sainte-Jeanne-d’Arc de Tours, les jupes sont réservées aux filles. La semaine dernière, lors d’une réunion, la direction a convenu que les garçons ne pouvaient pas porter ce genre de vêtements. L’école a tranché à la suite d’un rendez-vous avec les parents de deux petits garçons qui n’avaient pas été admis en classe pour cette raison.
L’un des pères des deux enfants s’est exprimé au micro de BFM TV. « À la maison, au centre de loisirs, au parc le week-end, notre fils de 6 ans aime bien porter des jupes ou des robes. Il adore les paillettes, le vernis, les déguisements de princesse et mon deuxième (4 ans) en porte aussi régulièrement. Ils sont très heureux comme ça et ça ne nous pose absolument aucun problème » .
Les parents ne comprennent pas cette décision d’interdire les jupes
Après cette prise de décision et la médiatisation de l’affaire, l’établissement privé a été attaqué. On peut lire le message : « Je m’habille comme je veux !! Pas de sexisme dans nos écoles » . Les parents des enfants concernés et le directeur, Bernard Le Floch ont eu une discussion.
Tours : une école privée interdit le port de la jupe à 2 garçonnets de 4 et 6 ans. Émelin, leur papa regrette que « l’éducation passe par de telles normes genrées ». Action Féministe Tours tague l’école – https://t.co/JbtaHgb4qR pic.twitter.com/o8l7l8uHWc
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) June 16, 2022
Ce dialogue de 30 minutes n’a pas fait avancer les choses. Les parents ont alors décidé d’inscrire leurs enfants dans une école publique dès l’année prochaine. Pour Bernard Le Floch il y a des règles à respecter. « Un règlement n’est jamais exhaustif. En 40 ans de carrière, c’est la première fois que je suis confronté à une situation comme celle-là » , a expliqué le directeur au micro de BFM TV.