La Nouvelle-Zélande est en deuil : Thomas, l’oie bisexuelle et polyamoureuse, vient de mourir…
La mort de Thomas, l’oie bisexuelle et polyamoureuse, a endeuillé la Nouvelle-Zélande.
Tout commence dans les années 1990. Thomas, un jeune jars, ne se sent pas très bien dans son groupe d’oies. Un jour, il croise un cygne noir à l’aile blessée et l’invite à rejoindre sa famille. Très vite, ils se lient d’amitié, et leur relation deviendra par la suite amoureuse. Mais en vingt-quatre ans, le cygne noir n’a jamais donné d’enfants à Thomas, ce qui ne l’a visiblement pas dérangé. Mais l’arrivée d’Henrietta, une jeune oie, va vite compliquer les choses. Le cygne noir tombe amoureux d’Henrietta. Au début, les éleveurs pensaient que ce n’était qu’une histoire d’amitié entre deux femelles, jusqu’à ce que Henrietta ponde un oeuf venant du cygne noir…
Thomas est tombé amoureux d’un cygne mâle
Ainsi, comme on peut le voir dans la vidéo en haut de l’article, le cygne noir était en fait un mâle, et non une femelle, d’où l’absence d’oeufs. Le cygne noir est désormais baptisé Henry. Pendant six ans, un triangle amoureux s’est installé. Thomas est très triste qu’Henry soit tombé amoureux de quelqu’un d’autre. Mais Henrietta donne de nombreux oeufs à Henry (il aura environ 40 enfants), et Thomas ne veut pas partir : il reste donc avec Henry et Henrietta pour s’occuper de leurs enfants ! Mais au bout de six ans, Henry décède, laissant Thomas et Henrietta élever les enfants.
Thomas est devenu une icône en Nouvelle-Zélande
Mais Henrietta s’est très vite recasée avec un jeune jars, laissant Thomas seul et le coeur brisé. Le jars bisexuel prend de l’âge et devient aveugle. Il se rapproche alors d’une autre oie, aveugle elle aussi, et il retombe amoureux. L’oie lui donnera dix enfants. Malheureusement, elle laissera tomber Thomas, qui ne pourra pas s’occuper de ses propres enfants…Cette histoire a ému la Nouvelle-Zélande, qui a fait de Thomas une icône. Le jars est décédé en mars dernier, et c’est tout le pays qui lui a rendu un hommage national.