« J’ai été harcelée dans la rue, c’était systématiquement pour mon cas des non-blancs » : Thaïs Escufon, séquestrée et agressée sexuellement, fait polémique sur le plateau de TPMP (vidéo)
Thaïs d’Escufon, ancienne porte-parole de Génération identitaire, fait parler d’elle. L’ancienne membre du groupement d’extrême-droite a raconté avoir été séquestrée et agressée sexuellement à son domicile. Elle s’est rendu sur le plateau de TPMP pour témoigner. En évoquant les origines de son agresseur, elle a mis les chroniqueurs hors d’eux. Découvrez son passage dans l’émission dans la vidéo ci-dessous.
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Thaïs d’Escufon, porte-parole de Génération identitaire, a témoigné dans TPMP
C’est sur Instagram que l’ancienne porte-parole de Génération identitaire, Thaïs d’Escufon a partagé un témoignage troublant. Elle a ainsi raconté qu’alors qu’elle rentrait de sa séance de sport, elle aurait été séquestrée à son domicile. L’homme se serait introduit chez elle pendant qu’elle ouvrait la porte, elle ne l’aurait pas entendu car elle portait des écouteurs. Il l’aurait ensuite enfermé pour l’empêcher de fuir. S’en serait suivie une tentative de viol. Elle aurait fini par réussir à faire fuir son agresseur et serait restée totalement en état de choc pendant plusieurs heures.
Elle a ensuite appelé la police et a porté plainte contre X pour agression sexuelle. Compte tenu des idées politiques de la jeune femme et de sa précision sur les origines de son agresseur, « un migrant d’origine tunisienne » , sa déclaration a fait polémique. Certains internautes ne croient même pas en son histoire.
Ce jeudi 9 décembre, Thaïs d’Escufon a alors décidé de se rendre sur le plateau de « Touche pas à mon poste » et le moins que l’on puisse dire est que l’accueil des chroniqueurs a été musclé. Elle a d’abord voulu donner de nouveaux détails. Elle a notamment dévoilé ce que son agresseur lui aurait dit en rentrant chez elle : « Il me dit, je suis poursuivi, je dois rester 10 minutes (…) Il devait se cacher » . La jeune femme a ensuite décliné l’identité de ce dernier : « Quelque chose comme Hamza… Il me dit, moi je suis tunisien, ça fait 1 an que je suis en France (…) Il m’assurait sur tous les grands dieux qu’il ne me voulait pas de mal mais il commençait à parler de mon physique » . En larmes, elle a poursuivi sur le moment où tout aurait basculé : « Avant de partir il me demande si je peux lui faire un bisou, il me prend l’avant-bras pour me forcer : ‘avant de partir, juste tu me suces‘  » .
Gilles Verdez s’en prend à la jeune femme
Malgré ce récit dramatique, les chroniqueurs de TPMP ont été perturbés par un détail. « Toutes les fois où j’ai été harcelée dans la rue, où on m’a insultée, manqué de respect, c’était systématiquement pour mon cas des non-blancs » , a tenu à préciser Thaïs d’Escufon.
Gilles Verdez est alors sorti de ses gonds. « Votre discours c’est en gros, les immigrés ont beaucoup plus de chances de nous agresser que les non-immIgrés. C’est ça que vous pensez, ça c’est faux madame, vous êtes en France, il y a les lois de la République, on ne peut pas dire ça. Vous stigmatisez une partie de la population au nom de vos idées d’extrême droite. C’est honteux » , a-t-il lancé furieux à Thaïs d’Escufon.
Elle ne s’est pas laissé démonter et en a même rajouté : « En fait on va taper sur les victimes quand leur agresseur n’est pas le prétendu patriarcat blanc, moi je suis désolée, ce n’est pas le patriarcat blanc qui m’agresse dans la rue » , a-t-elle répondu. Matthieu Delormeau a tenté de prendre la défense de la jeune femme qui doit faire face à de nombreuses critiques : « Comme on sait qu’elle est de Génération identitaire, donc elle dès qu’elle dira quelque chose cela lui sera reproché » .
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