Supermarché : ce gros chamboulement qui intervient en plein confinement !
Suivez nous sur Google News
Au début du confinement, les citoyens continuaient de faire leurs courses le samedi. Du coup, certains magasins connaissaient quelques ruptures de stock rapidement dans la journée. Mais désormais, ce n’est plus le samedi que les Français vont faire leurs courses, mais plutôt le vendredi. Le chiffre d’affaires des magasins montre désormais une affluence plus grande tous les vendredis.
Confinement : les Français changent-ils leurs habitudes ?
Il est difficile, pour nous Français, de changer nos petites habitudes. Et avec le confinement, notre vie quotidienne est parfois grandement bouleversée. Alors que la plupart des citoyens font habituellement leurs courses le samedi, le confinement semble avoir changé leurs habitudes. En effet, les supermarchés et hypermarchés notent une affluence plus grande et un chiffre d’affaires plus important le vendredi. Ce changement de la part des Français est un bouleversement pour les supermarchés, qui doivent se réorganiser afin de s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation des citoyens, comme l’indique BFMTV. La plupart des magasins ont noté une baisse de 23% de fréquentation depuis le début du confinement.
Entre semaine et week-end, les jours se suivent … Et se ressemblent !
Le confinement a un effet psychologique sur notre cerveau. Alors que certains sont en télétravail la semaine, le week-end marque une véritable pause dans leur quotidien. Mais pour les millions de personnes au chômage partiel, les jours se suivent, et se ressemblent tous. Les Français ne réservent plus leur samedi aux courses. Les jours de la semaine connaissent tous une hausse de fréquentation, en comparaison aux habitudes d’avant l’épidémie. La journée du mardi enregistre une affluence de 15,1%, contre 13,7 % avant la crise sanitaire, le jeudi (16,1% contre 14,3%) et le vendredi, qui a augmenté de 18,3% à 19,1%. Le samedi, qui s’élevait à une affluence de 21,8% avant l’épidémie, chute à 17,2% depuis le début du confinement.
Un phénomène de répartition des achats alimentaires sur la semaine qui permet, bien souvent, d’éviter les files d’attente interminables. Daniel Ducrocq, directeur du service Distribution chez Nielsen, explique que la prolongation du confinement risque d’accentuer ce phénomène car « le poids des jours dans les ventes hebdomadaires est à mettre en regard de l’accélération des ventes en e-commerce (drive et livraison à domicile) et en proximité » .
>> À lire aussi : Déconfinement : la reprise des cours « non obligatoire » le 11 mai ? (Vidéo)
