« Suicidez-vous ! Suicidez-vous ! » : des gilets jaunes demandent la mort des policiers lors de l’acte 23
Samedi, l’inacceptable s’est produit à Paris. La tension monte chaque semaine d’un cran entre les gilets jaunes et la police. Lors de l’acte 23 des gilets jaunes, ils étaient moins nombreux que la semaine précédente dans toute la France, mais leur nombre avait quasiment doublé dans la capitale. Venus en masse jusqu’à Paris, la provocation a atteint son paroxysme lorsqu’un groupe a scandé un appel au suicide. « Suicidez-vous ! Suicidez-vous ! », crie un groupe de manifestants aux policiers qui leur font face. Cet appel au suicide a eu lieu au surlendemain du suicide d’une policière. Depuis janvier 2019, 28 policiers se sont donnés la mort. Regardez la vidéo pour assister à cette provocation honteuse des manifestants.
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Des manifestants souhaitent la mort des policiers
Samedi 20 avril, ils étaient 9000 à remonter les rues de Paris, au départ de Bercy. Quelques échauffourées ont éclaté dans l’après-midi près de la Bastille, avant de rejoindre la place de la République. Plusieurs incidents se sont produits tout au long de la journée et un face-à-face tendu entre la police et un groupe de manifestants fut particulièrement interpelant. Quelques manifestants, certains portant des gilets jaunes, ont scandé en rythme « Suicidez-vous ! Suicidez-vous ! ». Leur appel au suicide fait froid dans le dos. Cette une incitation à se donner la mort est d’autant plus choquante que quelques heures auparavant, on apprenait le suicide d’un vingt-huitième fonctionnaire de police pour l’année 2019. Cette capitaine de police de Montpellier s’est donnée la mort d’une balle dans le cœur au commissariat.
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Quand un groupuscule de gilets jaunes pousse les policiers au suicide
« Honte à ceux qui se sont livrés à une telle ignominie », a tweeté le ministre de l’Intérieur en colère. Les journaux télévisés n’ayant pas manqué cette scène ont relayé l’information et interrogeant les gilets jaunes aux alentours du groupuscule haineux. La plupart d’entre eux ont désapprouvé le message de haine. Syndicats de policiers et politiciens comptent bien donner suite à cet appel à la mort. La sûreté territoriale de Paris a ouvert une enquête pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique commis en réunion ».
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Crédits : Twitter/L_heguiaphal, BFMTV, Maxppp/Jérôme Fouquet