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Suicide assisté : pas malade, elle a décidé de partir, en 2020 (vidéo)

Publié par Mélaine le 02 Sep 2018 à 17:06

Le suicide assisté. C’est un sujet extrêmement délicat à aborder : c’est celui de la vie qui passe et du point final. C’est pourtant un sujet de la vie. Et c’est pourquoi Jacqueline Jencquel mourra, en 2020.

 

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Le suicide assisté : un sujet bien vivant

Jacqueline en est la preuve : il s’agit ici d’un sujet qui n’a rien de morbide. Belle et pétillante, pleine d’humour, elle vous explique pourquoi elle a choisi de tirer sa révérence, en janvier 2020.

 

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Le constat est simple et très clair : elle est tout a fait consciente, depuis ses 74 ans, qu’elle n’ira pas en rajeunissant. Derrière une apparente sérénité se cache une peur : celle de devenir dépendante. Et pourtant, cette femme n’est pas malade. Elle est en parfaite santé. Et c’est dans ce bonheur qu’elle souhaite partir.

 

Peur de la dépendance

Elle est très claire sur le sujet : « me retrouver perfusée, ventilée, infantilisée, (…) ça c’est l’angoisse … Et puis qu’on me torche, que je ne sois plus capable de prendre mon bain toute seule, No Way !« . Et n’allez pas croire que Madame a des regrets « j’ai tout fait, j’ai voyagé dans le monde entier, j’ai eu trois enfants, j’ai connu l’amour, la passion …« .

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Et ses enfants ? Elle le dit : elle en a parlé avec eux : « je ne laisse pas des enfants « enfants », je laisse des adultes de plus de 40 ans avec qui on a parlé de ma décision depuis beaucoup d’années et qui sont tout à fait d’accord avec moi« . « Moi j’ai pas mis des enfants au monde pour les faire chier, ils ont rien demandé, ils sont venus au monde pour mon plaisir« . En un mot, Jacqueline est libre. 

 

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Le suicide assisté en France

Bien-sûr, c’est en Suisse que Jacqueline se présentera en janvier 2020. En France, le suicide assisté reste interdit. Mais comme elle l’explique si bien, il ne s’agit pas d’un geste égoïste : « je suis accro à la vie ! C’est un geste militant que je fais, je ne pense pas qu’à moi« .

 

Et si elle avait un mot pour le président ? « vous avez peur des lobbies pharmaceutiques ? Des lobbies des EHPAD côtés en Bourse ? Vous avez peur du Vatican ? »

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Pour Jacqueline, réussir sa vie, c’est aussi réussir sa mort.