Un pharmacien complotiste détruit des centaines de doses du vaccin contre le coronavirus
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Steven Brandenburg, un Américain de 46 ans, a été arrêté après avoir délibérément altéré des centaines de doses du vaccin contre le coronavirus. Ce pharmacien est un complotiste, également persuadé que la terre est plate.
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Le pharmacien a altéré des centaines de flacons du vaccin Moderna
Des nouveaux documents concernant l’enquête autour du crime de Steven Brandenburg ont été dévoilés dans la presse. Ces documents sont principalement des procès-verbaux de l’accusé et des témoignages de proches. Les déclarations faites dans le cadre de cette enquête révèlent la personnalité troublée de ce pharmacien du Wisconsin. Ce sont des collègues du centre médical où travaillait Steven, qui ont déclenché l’alerte. Le pharmacien tenait des propos complotistes de plus en plus aberrants, étant également un adepte des théories de l’histoire alternative. Il est accusé d’avoir retiré du frigo des caisses contenant des flacons du vaccin contre le coronavirus. Il faisait souvent part à ses collègues de son scepticisme par rapport aux vaccins et en particulier celui provenant du laboratoire Moderna.
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Ses collègues ont décrit le comportement étrange du criminel
Dans les nouveaux documents rendus publics, on peut y lire la déposition d’un collègue de Steven Brandenburg. L’homme explique que Steven est persuadé que « la terre est plate », que « le ciel n’est pas réel et que c’est un bouclier dressé par le gouvernement pour empêcher les individus de voir Dieu ». Steven est également persuadé que le « jour du jugement dernier » arrive à grands pas. Steven se rendait aussi au travail avec une arme à feu « au cas où l’armée viendrait l’emmener ».
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Steven Brandeburg était persuadé que le vaccin modifiait l’ADN
Une cinquantaine de personnes a été vaccinée en utilisant les flacons altérés par le pharmacien. En tout, plusieurs centaines de doses doivent être jetées, par mesure de précaution. Le FBI enquête sur ce crime. Steven Brandenburg risque gros, accusé d’avoir délibérément mis en danger la vie d’autrui, falsifié des médicaments et réalisé des actes criminels. L’accusé a pour sa part expliqué sa motivation, invoquant que le vaccin modifie l’ADN et comprend une sorte de micropuce qui permet de désactiver l’efficacité de la pilule contraceptive chez certaines personnes, tout en provoquant l’infertilité chez d’autres.
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Crédits : PA
