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Steevy Boulay (Les Grosses Têtes) annonce la mort de sa cousine, victime d’un féminicide

Publié par Églantine le 06 Juil 2019 à 21:18
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Depuis le 1er janvier 2019, 73 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon. Le chroniqueur des Grosses Têtes, Steevy Boulay, a annoncé que sa cousine faisait partie de ces victimes de féminicides.

« 71 femmes sont mortes depuis janvier à cause de leur (ex) conjoint dont l’une était ma cousine, Gwen » a tweeté le jeune homme de 39 ans. Le chroniqueur de radio a annoncé hier qu’il avait perdu un membre de sa famille, sa cousine, et que cette dernière avait été tuée par son conjoint en mai dernier.

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Gwénaelle avait 37 ans et trois enfants

Le 23 mai dernier, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Gwénaelle a été assassinée par son ex-conjoint, âgé de 41 ans, de plusieurs coups de couteaux. Il avait donné rendez vous à son ex-femme pour « avoir une explication qui a tourné à la confrontation violente » selon le Parisien. Il a tenté de mettre fin à ses jours avec une tronçonneuse et a été hospitalisé. Âgée de 37 ans, Gwénaelle était mère de trois enfants. Depuis 2019, elle est la 56e femme à mourir sous les coups de son compagnon.

Après avoir annoncé cette terrible nouvelle, Steevy Boulay a très vite été soutenu par sa communauté  : « Mes condoléances attristées pour votre cousine et toutes celles qui ont eu le malheur de croiser de telles ordures » , « En effet, c’est inadmissible. Mes condoléances pour votre cousine » ou encore « C’est horrible. Sincèrement désolée pour votre cousine. » Depuis le 1er janvier 2019, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon ou ex. 

>>> À lire en plus : « Je ne sais pas si je vais mourir demain »: l’appel à l’aide déchirant de Laura, victime de violences conjugales

Des bracelets électroniques pour luttes contre les féminicides

Pour lutter contre les violences conjugales, le parquet de Pontoise (95) a mis en place un nouveau dispositif : les bracelets électroniques anti-rapprochement. Ces dispositifs permettront d’alerter la police lorsque la victime et son agresseur se trouveront à proximité. Pour l’instant, aucune date de mise en place de ce dispositif n’a été actée. Néanmoins, ces outils ne permettent pas de sensibiliser l’opinion publique puisque « dans la majorité des féminicides, le passage à l’acte intervient au moment d’une séparation » a martelé le procureur.

La dernière victime de féminicide est une femme de 29 ans qui a été tuée par son mari à coups de marteau. Ce dernier s’est pendu dans le jardin et est décédé à l’hôpital. Elle laisse derrière elle deux filles de 4 et 10 ans.

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