Steevy Boulay (Les Grosses Têtes) annonce la mort de sa cousine, victime d’un féminicide
Depuis le 1er janvier 2019, 73 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon. Le chroniqueur des Grosses Têtes, Steevy Boulay, a annoncé que sa cousine faisait partie de ces victimes de féminicides.
« 71 femmes sont mortes depuis janvier à cause de leur (ex) conjoint dont l’une était ma cousine, Gwen » a tweeté le jeune homme de 39 ans. Le chroniqueur de radio a annoncé hier qu’il avait perdu un membre de sa famille, sa cousine, et que cette dernière avait été tuée par son conjoint en mai dernier.
Gwénaelle avait 37 ans et trois enfants
Le 23 mai dernier, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Gwénaelle a été assassinée par son ex-conjoint, âgé de 41 ans, de plusieurs coups de couteaux. Il avait donné rendez vous à son ex-femme pour « avoir une explication qui a tourné à la confrontation violente » selon le Parisien. Il a tenté de mettre fin à ses jours avec une tronçonneuse et a été hospitalisé. Âgée de 37 ans, Gwénaelle était mère de trois enfants. Depuis 2019, elle est la 56e femme à mourir sous les coups de son compagnon.
Après avoir annoncé cette terrible nouvelle, Steevy Boulay a très vite été soutenu par sa communauté : « Mes condoléances attristées pour votre cousine et toutes celles qui ont eu le malheur de croiser de telles ordures » , « En effet, c’est inadmissible. Mes condoléances pour votre cousine » ou encore « C’est horrible. Sincèrement désolée pour votre cousine. » Depuis le 1er janvier 2019, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon ou ex.
71 femmes sont mortes depuis janvier à cause de leur (ex) conjoint dont l une était ma cousine, Gwen. Justice soit faite. 71 femmes… le chiffre fait peur.
— Steevy Boulay (@steevy_boulay) July 4, 2019
Des bracelets électroniques pour luttes contre les féminicides
Pour lutter contre les violences conjugales, le parquet de Pontoise (95) a mis en place un nouveau dispositif : les bracelets électroniques anti-rapprochement. Ces dispositifs permettront d’alerter la police lorsque la victime et son agresseur se trouveront à proximité. Pour l’instant, aucune date de mise en place de ce dispositif n’a été actée. Néanmoins, ces outils ne permettent pas de sensibiliser l’opinion publique puisque « dans la majorité des féminicides, le passage à l’acte intervient au moment d’une séparation » a martelé le procureur.
La dernière victime de féminicide est une femme de 29 ans qui a été tuée par son mari à coups de marteau. Ce dernier s’est pendu dans le jardin et est décédé à l’hôpital. Elle laisse derrière elle deux filles de 4 et 10 ans.