Le squatteur de Metz frappe à nouveau dans l’appartement d’un jeune couple et se boulote des knackis et des yaourts devant leur TV !
Si vous habitez la ville de Metz, en Moselle, je vous conseille de bien fermer votre porte à clés cette nuit… Loin de nous l’idée de vous faire flipper (un peu quand même), mais un homme de 54 ans a pris goûts aux balades nocturnes dans des appartements qui ne lui appartiennent pas. Décrit comme fragile psychologiquement, le squatteur de Metz, sans domicile fixe, a été pris sur le fait à deux reprises. Les deux fois, dans des appartements de Metz qui n’avaient pas été fermés à clés. La première fois, il est entré dans l’appartement d’un père de famille, rue aux Arènes, qui était alors en train de dormir.
Le souci c’est que le propriétaire de l’appartement a fini par être réveillé par les bruits. Eh oui, l’indésirable s’était fait cuire une plâtrée de pâtes et s’était même préparé un bain. Posey. La police a finalement été appelée. Cela dit comme il n’y eu ni effraction, ni vol, notre squatteur est ressorti libre. Mais il a frappé à nouveau la nuit suivante, dans l’appartement de Laure et de son compagnon Laurent, situé rue Saint-Gengoulf. En effet, ils ont découvert le quinquagénaire tranquillement installé sur leur canapé. Il était en train de déguster des saucisses et des yaourts. Le couple a d’abord pris peur, mais a constaté que l’homme ne semblait ni violent, ni dangereux.
Par mesure de sécurité, la police a tout de même été appelée. Néanmoins, l’homme avait déjà calmement quitté les lieux. Il s’était alors levé du canapé en leur disant qu’il s’appelait Philippe. Puis il s’était dirigé vers la porte et est parti très naturellement. Laure précise l’avoir vu dans la rue depuis sa fenêtre, il essayait alors de rentrer dans un autre appartement. Le sans domicile fixe serait originaire de Grabels, dans l’Hérault. Il a finalement été placé sous curatelle et a reconnu les faits, mais libéré car l’affaire a été classée sans suites.
NDLR : on peut donc tranquillement rentrer dans l’appartement de quelqu’un et agir exactement comme si c’était le sien. Tant que l’on ne touche rien, que l’on ne casse rien ou que l’on ne vole rien, il semblerait qu’on ne soit pas hors la loi. Mais peut-être qu’un jour, il se retrouvera nez à nez avec un propriétaire moins scrupuleux. Ou tout simplement désireux de protéger sa famille. Voilà qui pourrait pousser certaines personnes à faire justice par eux-mêmes. Bien dommage et peu rassurant.