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« Soyons clairs, il faut se préparer au pire » : les déclarations alarmantes des médecins Français sur le Coronavirus

Publié par Elsa Fanjul le 15 Mar 2020 à 16:49
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Le Covid-19, une petite grippette ? Si cela fut le discours pendant plusieurs semaines, les mots ont bien changé ces derniers jours concernant le Coronavirus. Et les médecins tirent vraiment la sonnette d’alarme.

Non, le Covid-19 n’est pas une petite grippe

Selon Gilles Pialoux, chef du service infectiologie de l’hôpital Tenon de Paris qui s’est confié au Parisien , « c’est bien plus grave » qu’une simple grippe.

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Il ajoute : « Bien sûr, ce n’est pas Ebola. Mais les Chinois ont montré qu’un patient peut aller bien et d’un coup, la deuxième semaine, au 8e ou 10e jour, il se retrouve en réanimation. »

Le pire est donc devant nous dans cette crise sanitaire sans précédent et il convient de ne pas sous-estimer les recommandations gouvernementales et médicales.

Complications, cas jeunes et suites plus complexes qu’on le pensait

Pendant plusieurs jours, on pensait que le coronavirus ne tuait que des personnes âgées ou des personnes avec des antécédents médicaux graves ou des pathologies associées. Mais cela n’est plus le cas aujourd’hui. Le nombre de cas de patients entre 30 et 40 ans en réanimation a explosé.

Ces patients vont devoir rester en réanimation sous respirateurs artificiels 20 jours en moyenne. D’où la nécessité de confiner la population afin d’éviter que la courbe du nombre de cas ne monte en pic. Le but est de lisser cette courbe dans le temps pour éviter les manques de lits et de matériel dans les hôpitaux.

Les patients après la réanimation auront-ils des séquelles ? Apparemment non selon Gilles Pialloux mais une grosse fatigue pendant 6 mois est à prévoir : « C’est la mauvaise nouvelle dans la mauvaise nouvelle. Soyons clairs, il faut se préparer au pire. »

Selon Jean-Michel Constantin, secrétaire général adjoint de la Société française d’anesthésie et de réanimation, il n’y a pas de risques de séquelles pulmonaires « Mais ils seront épuisés pendant six mois. Et ils devront passer par une phase de rééducation à cause d’une atteinte neuromusculaire. »

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