Snapchat : quand l’application sert à avouer un meurtre…
Il faudrait peut-être instaurer une taxe sur les selfies, ou du moins les interdire, si ça bouffe le cerveau des jeunes à ce point-là. Maxwell Morlon est un lycéen américain de 16 ans, qui, comme la plupart des jeunes de son âge, utilise Snapchat pour communiquer avec ses amis. Sauf qu’après avoir décidé d’abattre l’un de ses camarades de classe, il a aussi envoyé à un ami la photo de son crime…
Sur la photo, un autre adolescent, Ryan Mangan, assis sur une chaise, blessé par balle au niveau de son crâne, Maxwell près de lui. Choqué et angoissé, l’ami du meurtrier a fait un screenshot de la photo et en a aussitôt informé sa mère. Celle-ci a eu le bon réflexe de prévenir immédiatement la police.
Les enquêteurs sont sidérés : c’est la première fois que la police reçoit la photo d’un meurtre où un bourreau pose à côté de sa victime. La mère de Ryan a aussi transmis des SMS où il avouait son crime, affirmant même que « Ryan ne serait pas le dernier ». À seulement 16 ans, voilà qui fait froid dans le dos… Maxwell Morlon, désormais aux mains de la justice, sera jugé comme un majeur.