Slip et String, quand l’Unesco décide de cacher le sexe des statues exposées dans ses locaux !
Les statues sont des œuvres d’art des plus extraordinaires. Les hommes et les femmes représentés semblent parfois être très réalistes, et ce, jusqu’à leur… sexe. Oui, mais quand on dit pénis, vagin ou sexe, certains crient au loup et se cachent les yeux. En septembre dernier, les statues de Stéphane Simon, présentent dans les locaux de l’Unesco, ont été cachées à l’aide de slips et de strings. De quoi faire jaser les internautes.
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Cachez-moi ce sexe que je ne saurais voir !
Pourquoi, lors des journées du patrimoine en septembre dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a décidé de cacher le sexe des statues exposées dans ses locaux à l’aide de slips et de strings ? Le 14 octobre, Le Point a lancé un pavé dans la mare en publiant un édito sur cet événement. Et sur Internet, les internautes reprochaient à Audrey Azoulay, ancienne ministre de la culture et directrice de l’Unesco, d’avoir permis une telle censure. De nombreux internautes se sont également amusés de la présence de sous-vêtements sur des œuvres d’arts.
L’artiste Stéphane Simon et l’Unesco : entre incompréhension et décisions controversées.
Alors que CheckNews a mené sa petite enquête, la seule réponse à la présence des sous-vêtements sur les statues serait due à une incompréhension entre l’Unesco et Stéphane Simon, l’artiste. Alors qu’un premier repérage a eu lieu au mois de juillet, la question de la nudité aurait été un des sujets de controverse : « La question de la nudité des statues a été abordée. Je comprends qu’elle puisse déranger. Alors j’ai proposé de rester, pendant les journées du patrimoine, à proximité avec un linge et, si besoin, en fonction des visiteurs, de cacher le sexe des statues » a confirmé Stéphane Simon à CheckNews. Alors que la solution semble la bonne, l’artiste est contacté la veille des journées du patrimoine, afin de couvrir le sexe de ses statues, comme le rapporte Libération.
Contactée par CheckNews, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, explique que la décision viendrait des services en charge de l’exposition, expliquant ainsi que l’Unesco ne voit pas d’un mauvais œil la présence de statues nues dans leurs locaux. En tout cas, une chose est sûre, mettre un string à une statue se rapproche plus d’une plaisanterie qu’à de l’art.