Le récit saisissant du sauvetage périlleux d’un automobiliste prisonnier des eaux à Marseille
Le sud de la France est touché depuis plusieurs jours par des fortes intempéries. Le centre-ville de Marseille s’est ainsi retrouvé sous les eaux mercredi, à la suite d’un orage très violent.
Un automobiliste d’une trentaine d’année s’est ainsi fait la frayeur de sa vie, piégé dans sa voiture pendant la montée des eaux. Par chance, il a pu être sauvé par cinq policiers témoins de la scène, qui n’ont écouté que leur courage pour le sortir de ce mauvais pas.
Cinq policiers sauvent la vie d’un automobiliste prisonnier des eaux
La scène se déroule mercredi, près d’une passerelle menant à l’autoroute, en plein centre-ville de Marseille. La cité phocéenne vient alors d’être frappée par un très violent orage et des fortes pluies. Une voiture se trouve malencontreusement piégée sur la chaussée par la rapide montée des eaux.
« On a vu une main qui tapait sur la vitre. On a tout de suite sauté dans l’eau, témoigne pour France Bleu, Sébastien, un des cinq policiers témoins de la scène. Les gardiens de la paix parviennent à se rapprocher du monospace malgré les conditions dantesques et la lourdeur de leur équipement. « Tant qu’on arrive à progresser jusqu’au véhicule, on fait fi de tout ce qui nous ralentit » poursuit Nicolas brigadier de la compagnie sécurité routière du Canet, impliqué lui aussi pour sauver le malheureux automobiliste de la noyade.
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« On n’a fait que notre métier »
Les cinq policiers parviennent finalement à atteindre la voiture et mettent aussitôt l’automobiliste hors de danger. « Il ne semblait pas réaliser et il nous a dit qu’il avait essayé de casser la vitre, mais qu’il n’avait pas réussi » explique Sébastien. Un sauvetage in extremis puisque « le niveau de l’eau était monté au dessus du toit du véhicule un quart d’heure après, c’était incroyable. » assure-t-il, prêt à ressauter « cent fois » à l’eau si la situation se reproduisait.
« Bien sûr, on a pris des risques, mais la victime a pu depuis retrouver sa famille. Et ça, c’est une chose qui compte pour nous. On n’a fait que notre métier » avance de son côté son collègue