« Sauve une vie, tue un flic » : des tags anti-flics retrouvés dans une ville du Val-de-Marne (Vidéo)
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Ce mardi 9 juin au matin, les habitants d’Ivry-sur-Seine ont eu la mauvaise surprise de retrouver plusieurs tags appelant à la mort des policiers sur les murs de la ville. Des inscriptions comme « flics vous allez mourir » ou « A mort les porcs« . Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de ces messages. Découvrez ces tags dans la vidéo ci-dessous.
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Une quinzaine de tags anti-flics dans les rues
Des messages comme « Sauve une vie, tue un flic », « A mort les porcs », « Flics vous allez mourir », « Pas de police dans nos quartiers » ou encore « Feu aux prisons »ont été retrouvés dans les rues d’Ivry-sur-Seine. Au total, on rapporterait plus d’une quinzaine de tags dans la ville, selon plusieurs sources concordantes. Des tags inscrits dans la nuit de lundi à mardi.
Le maire de la ville « scandalisé »
Philippe Boussou, le maire PCF de cette ville de 62 000 habitants, se dit « scandalisé« et demande à ses services municipaux de « tout faire pour les effacer le plus vite possible« . Il rappelle également vouloir changer ces rapports entre police et population dans sa ville.
« Nous avons toujours dénoncé les violences policières quand il y en avait et nous appelons de nos voeux à changer le rapport police/population mais les appels à la violence et au meurtre contre la police, c’est inacceptable. Il ne faut pas tout mélanger !«
Des tags qui s’expliquent selon le climat actuel pour un délégué de la police
Pour Reda Belhaj, délégué départemental d’Unité SGP Police dans le Val-de-Marne, « on sent la haine anti-flics » à travers ces tags dus à la situation actuelle. « Certains délinquants se lâchent et sont renforcés dans leur sentiment d’impunité envers la police. Tant que la situation ne se calme pas dans la société et les médias, il risque d’y avoir des faits similaires« .
Le parquet de Créteil a indiqué confié l’affaire au commissariat d’Ivry-sur-Seine afin de retrouver le ou les auteurs de ces dégradations. Pour le moment, aucune interpellation n’est à recenser.
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