Sandrine Rousseau dévoile les conversations secrètes et les phrases abjectes dans le monde du cinéma : « Je les connais, les sal*pes dans ton genre »
Après des mois d’investigations profondes, Sandrine Rousseau dévoile un rapport époustouflant sur les dessous du cinéma. Des harcèlements, des violences sexistes et sexuelles qu’elle qualifie de « machine à broyer les talents ». Découvrez ce que les novices doivent subir avant de se faire un nom dans le 7e art !
La députée Écologiste montre un exemple saisissant !
Pour mener son travail à bien, Sandrine Rousseau a interrogé 400 personnes au cours de 100 auditions. Entre autres, on note des célébrités comme Jean Dujardin et Sarah Forestier, mais aussi d’autres personnes issues de divers domaines. Son objectif ? Dénoncer les violences sexistes et sexuelles que les actrices en herbe subissent.
Le rapport de Sandrine Rousseau, qui comporte 313 pages, ne se limite pas au cinéma. Elle se penche aussi sur la mode, la publicité, l’audiovisuel et le spectacle vivant. La présidente de la commission d’enquête a été accompagnée par Erwan Balanant, député du MoDem.
Dans l’émission Quotidien de TMC, Sandrine Rousseau présente son « rapport effarant ». Au cours de son enquête, la femme politique déclare que le cas d’une actrice l’a laissée sans voix. Elle aurait refusé les avances d’un réalisateur. En représailles, celui-ci lui a fait vivre un véritable cauchemar sur le plateau !
« T’es une merde, une petite pute ; je les connais, les salopes dans ton genre qui veulent réussir, tu ne t’approches plus de moi et de mes amis », rapporte Sandrine Rousseau. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres !
Sandrine Rousseau présente sur tous les fronts !
Toujours dans son rapport, Sandrine Rousseau énumère une tonne de menaces, d’harcèlements et de violences verbales. Elle parle de « ce réalisateur qui invite une actrice à venir dessiner dans sa chambre, puis la harcèle ensuite pendant toute la durée du tournage, en lui enjoignant notamment, en public, d’aller se « laver la chatte » ».
Sandrine Rousseau raconte aussi comment un professeur de flûte a maltraité une de ses élèves. Il lui aurait demandé de jouer « un peu plus pute, comme si de la confiture dégoulinait de [son] décolleté ». Un comédien de renom aurait également pour habitude de recevoir son assistante « le pantalon baissé ».
Le constat désolant se poursuit dans une chaîne radio, où l’animateur d’une matinale ne cesse de harceler sa coanimatrice. Il lui demande si elle a déjà « mis ses gros doigts dans son gros cul », ou si elle a « la chatte acide ».
Afin de mettre un terme à cette situation déplorable, Sandrine Rousseau et son équipe ont rédigé 86 recommandations. En guise d’exemple, les acteurs devraient être autorisés à observer le montage final du film. Cela, afin d’éviter les mauvaises surprises comme ce qu’Anna Mouglalis a vécu. Malgré son refus, le producteur a montré ses parties génitales dans le film et dans la bande-annonce !
Le Festival de Cannes pour « changer les mentalités » ?
Bien sûr, Sandrine Rousseau n’a pas le droit de contraindre les personnages publics à prendre telle ou telle position. Mais cela ne l’empêche pas de les inciter à l’aider dans son combat. D’ailleurs, elle a déjà demandé à Juliette Binoche, présidente du Festival de Cannes, de rejoindre ses rangs !
Selon ses dires : « Le festival doit être le lieu de ce renversement de mentalité, où on dit haut et fort, de manière institutionnelle mais aussi dans les paillettes et les tapis rouge, au micro et à la tribune, qu’enfin on a envie, tous et toutes, tous les acteurs, les échelons de ces métiers, que ça change car ce n’est pas acceptable ».
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