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Affaire Samuel Paty : les terribles aveux de l’élève à l’origine de la polémique qui a coûté la mort au professeur

Publié par Elisa GERLINGER le 07 Mar 2021 à 20:31

Cinq mois après l’assassinat du professeur Samuel Paty, on apprend que la collégienne qui l’avait accusé d’islamophobie n’était pas présente au cours sur les caricatures.

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Tout avait commencé lors d’un cours. Le professeur Samuel Paty avait enseigné la liberté d’expression à travers des caricatures du journal Charlie Hebdo, notamment avec celle de Mahomet. Une vision qui n’était pas partagée par tous les élèves, et notamment par une collégienne qui l’avait accusé d’islamophobie. Seulement, la jeune fille a avoué durant sa garde à vue avoir menti.

Elle n’était pas présente au cours

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En effet, elle n’était pas présente lors de ce cours, selon l’avocat de l’adolescente Me Mbeko Tabula à BFMTV, confirmant une information du ParisienD’après le quotidien, ce mensonge ferait suite à un complexe concernant la réussite scolaire de sa soeur jumelle. La collégienne n’aurait pas osé avouer à son père les motifs réels de son exclusion peu avant le drame, liés en fait à son mauvais comportement.

Si au début elle maintenait ses accusations envers Samuel Paty, c’est lors de son avant dernière audition qu’elle a tout avoué. C’est grâce aux policiers qui ont du insister pour entendre la vérité. « Est-ce que tu n’oses pas modifier tes déclarations pour ne pas décevoir ta famille ? » , lui avaient-ils demandé avant qu’elle ne révèle qu’elle n’était pas présente. C’est en réalité une camarade qui lui en avait parlé.

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Cinq mois après le drame

Cette révélation apparait cinq mois après l’assassinat du professeur. Abdoullakh Anzorov, jeune Tchétchène de 18 ans, avait décapité Samuel Paty près de son collège du Bois-d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 16 octobre 2020. Le terroriste avait montré des signes récents de radicalisation mais n’était ni fiché S ni connu des services de renseignement.

« Je suis tellement désolé pour la famille de la victime et pour la France. Abdoullakh ne peut pas découper une tête comme ça. Je ne comprends pas, il a dû se faire piéger sur Internet et tomber dans l’extrémisme religieux » , avait exprimé l’un de ses proches.

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