Les retrouvailles filmées des trois otages israéliennes libérées par le Hamas (vidéo)
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Après 471 jours de détention, les retrouvailles entre trois otages israéliennes et leurs proches ont été diffusées dans le monde entier.
Des retrouvailles qui suscitent l’émotion dans le monde entier
L’émotion était palpable ce 19 janvier. Face aux caméramans silencieux et sous l’œil attentif des encadrants, les trois jeunes femmes pénètrent prudemment dans la pièce où se trouvent leurs proches. Le visage amaigri, elles ne peuvent toutefois s’empêcher de sourire quand leurs regards rencontrent ceux des êtres aimés.
Longues accolades, sanglots, cris de joie… Les démonstrations d’amour et le soulagement rythment ces retrouvailles inespérées. À seulement 24, 28 et 31 ans, Romi Gonen, Emily Damari et Doron Shatanbar Khir ont passé 471 jours en captivité. Détenues par le Hamas, les trois otages ont vécu l’enfer. Victimes de malnutrition et parfois de violences — l’une d’elle présente une sérieuse blessure à la main – elles feront l’objet d’une attention accrue dans les mois à venir.
Leur libération est intervenue après la signature d’un accord en Israël et le Hamas. Une trêve qui garantit un cessez-le-feu ainsi que le retour en Israël d’une dizaine d’otages enlevé le 7 octobre 2023. En échange, 90 otages palestiniens doivent être libérés.
Que se passera-t-il ensuite ?
Sur X, plusieurs comptes ont diffusé les retrouvailles des trois jeunes femmes avec leurs proches. Des vidéos émouvantes qui suscitent de nombreuses réactions en commentaires. Quand certains applaudissent la signature de la trêve et se disent émus par les images, d’autres n’oublient pas ceux qui sont encore détenus par le Hamas et ceux qui sont décédés durant l’attaque.
Dans ses colonnes, l’Express détaille les étapes à venir. On apprend ainsi que les trois israéliennes resteront hospitalisées durant quatre jours à compter de leur retour. Ce, pour surveiller leur état de santé et déceler d’éventuels « problèmes médicaux ». Elles seront soumises à une batterie de tests permettant d’identifier des maladies infectieuses, des blessures mal soignées ou d’éventuelles grossesses chez les femmes en âge de procréer. Il en sera de même pour les prochains otages à revenir sur le sol israélien.
Par ailleurs, ils échangeront avec des diététiciens qui suivront de près leur alimentation dans les prochaines semaines. « Il existe un risque pour les otages qui reviennent développent le syndrome de renutrition (inappropriée, ndlr) ce qui peut entraîner de graves dommages », explique la docteure Hagar Mizrahi, directrice de la division médicale du ministère de la Santé israélien sur son site. Pour finir, ils feront l’objet d’un suivi psychiatrique, les 470 jours de détention ayant causé de sérieux traumatismes chez les otages.
