Elle rejoignait son mari en Egypte, elle risque la peine de mort pour avoir apporté des antidouleurs avec elle
Laura Plummer, 33 ans est actuellement détenue en Égypte, alors qu’elle venait d’atterrir dans le pays pour rejoindre son mari, Omar Caboo. Elle risque la peine de mort pour avoir apporté sur le territoire des antidouleurs. Sa famille ne sait plus quoi faire pour la sortir de là.
Laura retournait voir son compagnon en Egypte
Laura Plummer, un Anglaise de Hull, prévoyait de passer deux semaines de vacances au Red Sea Resort de Hurghada, avec son mari Omar Caboo, qui y travaille comme animateur. Les deux amoureux se voient à peu près 4 à 5 fois par an, en Égypte. Ils se connaissent depuis 4 ans et sont mariés depuis 18 mois. Ils ont été obligés de contracter un mariage (non valide au Royaume-Uni) pour pouvoir dormir ensemble dans le pays. Pourtant, Omar est également mariée dans la tradition musulmane a une femme qui lui a donné des enfants. Laura avait même déjà rencontré sa femme et ses enfants. La presse britannique révèle aujourd’hui qu’il entretenait des relations avec d’autres petites amies.
Elle lui apportait des médicaments pour le soigner
Il y a quelques jours, Laura devait rejoindre Omar dans le centre de vacances, comme à son habitude. Elle avait pris avec elle 29 plaquettes de 10 comprimés de Tramadol, des antidouleurs vendus sous prescription et du Naproxen. L’antalgique contient de la codéine et n’est pas légal dans tous les pays. Il peut même être revendu pour servir d’ingrédient à la fabrication de drogue. Sur le marché noir, chaque comprimé vaut 9 centimes, elle aurait donc pu gagner 23,10 euros. Pourtant, il n’en a pas fallu plus pour qu’elle se fasse arrêter par les autorités, dès son arrivée à l’aéroport.
Elle risque la peine de mort
Ses parents sont dévastés. Ils sont déjà venus lui rendre visite plusieurs fois. Ses sœurs, sa mère et son père ont déclaré l’avoir trouvée dans une pièce de 25 mètres carrés, entourée d’autres femmes droguées et prostituées. Elle portait toujours les mêmes vêtements qu’à son arrivée et était tenue par un policier armé d’une mitraillette. Selon eux, leur enfant ignorait que les médicaments étaient interdits dans le pays. Elle avait eu l’idée de les ramener à son mari qui souffre de problèmes au dos, suite à un accident de voiture. Ils ont déjà dépensé 10 000 livres sterling en frais d’avocat et en voyages. On leur a expliqué qu’elle risque 25 ans de prison ou la peine de mort, car il se pourrait que les autorités s’en servent comme d’exemple pour tous les trafiquants et touristes.