Emmanuel Macron : Ce coup bas aux Français qu’il prépare en secret pour cet été
L’été arrive et ça fait plaisir. En cette période de canicule, on a qu’une envie se retrouver au bord de l’eau. Sauf pour Emmanuel Macron qui y voit plutôt l’occasion de bosser ses réformes. En effet, la vie des Français pourrait bien changer cet été. On vous explique tout !
Emmanuel Macron prêt à réformer cet été
Alors que le deuxième tour des législatives samedi va venir clôturer l’organisation du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron, le président regarde déjà vers l’après. En effet, cet été pourrait être une période charnière pour le chef de l’Etat. « Dès cet été, il faut pouvoir enclencher quelques chantiers d’envergure » , a déclaré jeudi dernier le président lors de son déplacement dans le Tarn, où il a également été pris à partie.
Selon Le Figaro, Emmanuel Macron a des réformes bien en tête pour la période estivale. Et évidemment quand vous entendez réforme et Macron dans la même phrase, vous pensez retraites et vous avez raison. L’objectif : commencer à repousser l’âge de départ légal à la retraite dès l’été 2023. Cela va impliquer de se lancer sur le sujet dès cet été. Alors même sur votre transat, restez attentifs aux évolutions sur ce sujet.
Autre thématique visée : la planification écologique. Si le gouvernement veut atteindre la neutralité carbone en 2050, il n’y a pas de temps à perdre. Emmanuel Macron, qui serait un vrai séducteur, veut notamment s’attarder sur le nucléaire et les énergies renouvelables. Le président fait de l’écologie une de ses priorités.
Par ailleurs, une « loi pouvoir d’achat » est promise pour l’été. Le dividende salarié en fait notamment partie. « Dès cet été, je veux pouvoir faire voter une réforme sur laquelle je me suis engagé, celle du dividende salarié » , a ainsi affirmé le président. Ce dividende doit permettre un meilleur partage des profits des entreprises en faveur des salariés. On retrouvera aussi dans cette loi, le bouclier tarifaire, pour bloquer les prix et le triplement de la prime Macron.
Des réformes mises en danger par le résultat des législatives ?
Toutefois, ces manoeuvres vont dépendre des élections de ce week-end. La majorité présidentielle n’est pas garantie à l’Assemblée. Au premier tour, l’union de la gauche NUPES s’est qualifiée dans 376 circonscriptions sur 577 pour le second tour. Selon le sondage Harris Interactive, partagé par Challenges et réalisé sur 6 492 électeurs, le parti présidentiel pourrait avoir entre 257 et 297 députés dans l’hémicycle, c’est-à-dire même pas la majorité absolue (289 parlementaires) ou s’ils y parviennent ce sera de très peu.
Par ailleurs, de nombreuses polémiques pourraient jouer en la défaveur du président. De nouvelles accusations de tentative de viol ont été portées contre son ministre des Solidarités.