Reconfinement ? « Il faut s’attendre à des décisions difficiles » , prévient Gérald Darmanin ! (vidéo)
Invité sur France Inter, le ministre de l’Intérieur a évoqué la crise du Covid-19 avant de se rendre au Conseil de défense. Gérald Darmanin s’est montré inquiet sur la situation et sait que des décisions difficiles arrivent. Découvrez ses propos dans la vidéo ci-dessous :
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Gérald Darmanin évoque des mesures difficiles à venir
La crise sanitaire s’accélère et le reconfinement est de plus en plus évoqué. Invité sur France Inter, Gérald Darmanin donne son point de vue. Le ministre de l’Intérieur est inquiet et prévient les Français : « Il faut s’attendre à des décisions difficiles » . Toutefois, il n’a pas précisé de quel ordre elles seraient : « Je ne sais pas ce quelles seront exactement » . Il relève également que tous les voisins européens sont en train de durcir les mesures.
Pour le ministre de l’Intérieur, les Français respectent bien le couvre-feu : « Il n’y a eu que 14.000 PV dressés, 14.620 exactement » . Toutefois, aujourd’hui, cette mesure semble insuffisante. « On a créé 15% de lits de réa en plus, c’était un défi. Il ne faut pas laisser les personnels de santé tout seul » , explique Gérald Darmanin. C’est pourquoi Emmanuel Macron a annulé son déplacement pour le remplacer par deux Conseils de défense. L’objectif est clair : évoquer les durcissements des mesures possibles. Plusieurs scénarios sont possibles allant d’un couvre-feu renforcé et avancé à un confinement.
Il répond aux critiques
Le ministre a profité de cette interview pour répondre aux critiques sur la gestion de la crise. « La critique est facile et l’art de gouverner difficile. Il y a des théories complotistes qui disent que le gouvernement fait exprès de restreindre les libertés sous prétexte du coronavirus, comme si ce virus ne serait pas grave » , s’indigne-t-il.
Il s’est également montré compatissant envers la population : « Ce qui arrive en France arrive dans tous les pays du monde. Je comprends que les gens en ont marre, personnellement j’en ai marre du coronavirus. Mais il y a un virus extrêmement violent qui tue les plus faibles d’entre nous, nous avons un devoir de solidarité » .
Source : France Inter
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