Rapport choc : le nombre d’agressions sexuelles dans les Uber aux États-Unis va vous glacer le sang
Dans un rapport publié ce jeudi 5 décembre 2019, l’application de VTC Uber a révélé avoir enregistré près de 6 000 agressions sexuelles aux États-Unis en deux ans. Des chiffres glaçants publiés à quelques jours de l’apparition du hashtag « UberCestOver » -Uber c’est fini– sur Twitter.
L’application Uber ne pouvait pas fermer les yeux encore plus longtemps. Après avoir refusé pendant plusieurs années de divulguer ses chiffres sur les agressions sexuelles, la société est enfin sortie du silence. Un rapport glaçant qui révèle que 5 981 agressions sexuelles ont été rapportées par des utilisateurs ou des conducteurs de son service, ainsi que des tiers, aux États-Unis en 2017 et 2018.
Un chiffre qui prend en compte les attouchements, les tentatives d’agression et les viols. Par ailleurs, 19 homicides ont été répertoriés par l’entreprise américaine.
« Ces incidents ont été signalés sur 0,00002% des courses. Bien que rares, ces signalements représentent tous un individu qui a partagé une expérience très douloureuse. Même un seul signalement serait un signalement de trop« , est-il écrit dans ce dossier, rapporte Franceinfo.
Cette année, près de 4 millions de trajets sur Uber ont lieu chaque jour sur le territoire américain.
>>> À lire aussi : Patrick Bruel réagit pour la première fois aux accusations d’agression sexuelle
Les témoignages de femmes agressées lors des trajets en Uber ne cessent de progresser avec le hashtag « UberCestOver«
La France n’est par ailleurs pas épargnée par ce fléau. Alors que l’application Uber est souvent utilisée pour se déplacer en toute sécurité, depuis quelques jours en France, les témoignages de femmes agressées lors des trajets VTC ne cessent de se multiplier.
Accompagné du hashtag « UberCestOver » , des victimes d’agressions sexuelles racontent ce qu’elles ont vécu ou interpellent les Françaises. « Depuis 2017, je ne prends plus de UBER seule ‘grâce’ à plusieurs chauffeurs qui m’ont fait tellement peur et plus particulièrement un… » , peut-on lire sur Twitter.
« Il y a quelques mois, un chauffeur m’a posé 1000 questions sur ma vie sexuelle et il voulait que je lui fasse une démonstration. J’ai quitté la voiture après avoir signalé à mon père en cours de route que je me sentais pas en sécurité » , raconte une autre internaute.
Pour tenter de diminuer ces agressions, Uber a mis en place un bouton de sécurité sur leur application pour alerter en cas de problème sur son trajet. Une initiative jugée inefficace par les avocats des victimes d’agressions.