Néofascisme, antisémitisme et homophobie : Dans la tourmente, la nouvelle députée LFI Rachel Keke répond aux accusations
La polémique enfle autour de Rachel Keke, nouvelle députée La France Insoumise. En effet, à en croire des captures d’écran récemment divulguées, l’ancienne femme de chambre aurait partagé sur la Toile de nombreuses publications homophobes et antisémites. Elle a récemment pris la parole pour clarifier la situation.
Rachel Keke : d’anciennes publications de la députée refont surface
Connue pour son combat historique aux côtés des femmes de chambre de l’hôtel Ibis de Batignolles, Rachel Keke est l’un des nouveaux visages de l’Assemblée nationale. Mais depuis son élection en tant que députée, la franco-ivoirienne de 47 ans fait face à de terribles accusations.
En effet, depuis plusieurs jours, des captures d’écran à son encontre sont massivement relayées sur les réseaux sociaux. Il s’agit de publications partagées par la nouvelle députée il y a quelques années, notamment en soutien à Marine Le Pen ou encore au dictateur syrien Bachar Al-Assad. En 2018, Rachel Keke aurait par exemple relayé la publication d’un compte aujourd’hui inexistant dans lequel il était inscrit : « Le monde entier doit soutenir Bachar contre ces prédateurs criminels qui sont les Etats-Unis, la France et l’Angleterre ». Un post accompagné d’une photo du logo du Bastion social, groupe néofasciste dissous en 2019.
On en apprend davantage à chaque minute sur certains nouveaux députés. Là, pardonnez-moi mais les bras m’en tombent. pic.twitter.com/NyFAtSL2mD
— Nathalie Loiseau (@NathalieLoiseau) June 20, 2022
« Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues »
D’abord interrogée par la journaliste Sophie de Ravinel au sujet de ces accusations, Rachel Keke a indiqué ne pas vouloir « en parler maintenant ». Quelques jours plus tard, la députée LFI a néanmoins souhaité prendre la parole sur les réseaux sociaux pour remettre les choses au clair.
« Depuis quelques jours, je subis des attaques sur les réseaux sociaux, venant en particulier de l’extrême droite, visant à me déstabiliser et me décrédibiliser. Il y a quelques années, j’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique. J’ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l’Ibis Batignolles », explique-t-elle. « Je l’affirme : en tant qu’élue de la France Insoumise et de la NUPES, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche. Il n’y a aucun terrain d’accord possible avec l’extrême droite. Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche ! La lutte continue ! ». Voilà en tout cas une nouvelle affaire dont le clan NUPES se serait bien passé.