Qu’est devenu l’enfant giflé par François Bayrou ?
En 2002, François Bayrou giflait un garçon de 11 ans, l’accusant de tentative de vol. Plus de 20 ans plus tard, ce jeune a été retrouvé par BFM Alsace et son parcours n’est pas banal.
Une gifle devenue culte
On est en avril 2002 et François Bayrou, alors candidat à la présidentielle, échange avec des habitants lorsqu’un incident inattendu survient. Il gifle un garçon de 11 ans, l’accusant de lui faire les poches. L’image fait le tour des journaux télévisés, créant un épisode médiatique mémorable qui continue de le suivre encore aujourd’hui. Néanmoins, si cette gifle n’a pas freiné la carrière politique du Béarnais qui est devenu Premier ministre, le garçon, lui, voit sa vie prendre une tout autre tournure.
BFM Alsace révèle que cet enfant, surnommé « Bayrou » dans son quartier après l’incident, s’appelle Yacine G. Désormais âgé d’une trentaine d’années, il est en prison pour trafic de stupéfiants. Sa mauvaise trajectoire, marquée par de nombreux délits et de multiples condamnations, démarre bien avant sa majorité. Entre outrages, violences et trafic de drogue, Yacine G. accumule les passages devant la justice jusqu’à être arrêté en 2021 après des années de cavale.
Entre trafic de drogue et cavale
En effet, dévoilé cette semaine par BFM Alsace, ce gamin giflé est loin d’avoir eu un parcours très honnête. Aujourd’hui âgé d’une trentaine d’années, il est actuellement en prison pour trafic de drogue. Mais ses problèmes avec la justice ont commencé bien avant. En 2012, il avait déjà fait l’objet de six condamnations, notamment pour outrage et violences envers des policiers.
Son nom a refait surface en 2020 dans le cadre d’une affaire de trafic d’héroïne et de cocaïne entre les Pays-Bas et Strasbourg. Pendant deux ans, il aurait dirigé un réseau dans plusieurs quartiers strasbourgeois, utilisant même l’application Signal sous le pseudo « Sam Sam » pour gérer ses ventes.
Lors de son procès en 2022, suite à son arrestation 1 an plus tôt, Yacine G. a été condamné à dix ans de prison et à 10 000 euros d’amende.