Choc : des passagères d’un avion, forcées de subir un examen gynécologique
Des passagères du Qatar Airways ont dû subir un examen gynécologique. En cause, la découverte d’un nouveau-né prématuré abandonné dans les toilettes de l’aéroport international de Doha. L’objectif était de localiser la mère du bébé, mais rien n’explique ce geste choc.
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Un nouveau-né retrouvé dans un aéroport du Qatar
C’est une exigence totalement déplacée que se sont vu imposer des passagères des vols de Qatar Airways. Ces femmes ont été débarquées de plusieurs avions pour se rendre dans des ambulances pour subir des tests restés secrets. Le nombre de femmes n’est pas connu, mais elles ont subi de force, un examen gynécologique pour retrouver la mère du nouveau-né prématuré abandonné dans les toilettes de l’aéroport.
Pour sa défense, l’aéroport de Doha a précisé que « le personnel médical avait exprimé ses inquiétudes aux responsables de l’aéroport concernant la santé et le bien-être d’une mère qui avait juste donné la vie et demandé à la localiser avant qu’elle ne parte », relate Capital.
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Une enquête est en cours au Qatar
Il faut savoir que le Qatar pratique la loi islamique qui interdit aux femmes de tomber enceintes hors mariage. Ces dernières sont sévèrement punies si cela arrive. L’événement qui s’est déroulé le 2 octobre dans l’aéroport, a été partagé par la télévision australienne Seven News. En effet, des Australiennes et une Française auraient été victimes de ces tests dont les employés « forçaient les femmes à subir des examens corporels, essentiellement des tests forcés de Papanicolaou (des frottis, ndlr) », dénonce une source à Doha le 25 octobre.
Selon Seven News, une enquête est actuellement en cours au Qatar. D’autant plus que ces examens se sont avérés inutiles puisque la mère n’a pas été retrouvée. Pire, ces femmes sont revenues dans l’avion « en état de choc », d’après l’avocat australien Wolfgang Babeck également passager. Il poursuit : « Elles étaient toutes bouleversées, certaines étaient en colère, l’une pleurait, et personne ne pouvait croire ce qui venait d’arriver ».
L’aéroport de Doha a appelé la mère à se manifester, « Le nouveau-né reste non-identifié, mais il est en bonne santé aux mains du personnel médical et social », précise l’établissement.
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