Le propriétaire de la fameuse panthère noire d’Armentières sort du silence et s’explique enfin !
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L’histoire avait défrayé la chronique et fait le tour du monde il y a quelques semaines. Dans la soirée du 18 septembre dernier, les habitants d’Armentières dans le Nord, ont eu la surprise de voir une panthère noire déambuler en liberté sur le rebord du troisième étage d’un immeuble en briques de la commune, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous.
L’animal sauvage, détenu illégalement par un particulier à son domicile, avait été neutralisé par les pompiers puis remis à la Ligue protectrice des animaux (LPA). Mais une semaine plus tard, alors qu’elle attendait au zoo de Maubeuge, son transfert dans un refuge spécialisé, la panthère a été volée. Les enquêteurs ont depuis perdu sa trace. Deux mois après ces événements, le propriétaire de l’animal sort du silence et s’explique dans les colonnes de la Voix du Nord.
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« C’était comme un gros bébé affectueux, qui ne demandait que des câlins… »
Après s’être rendu à la police en compagnie de son avocat début octobre, Nordine Barka, le propriétaire de la fameuse panthère noire d’Armentières, livre enfin sa version des faits et raconte la relation particulière qu’il entretenait avec celle qu’il avait surnommée Louise.
« Je ne la voyais plus comme une panthère. C’était comme un gros bébé affectueux, qui ne demandait que des câlins, raconte-t-il avec attachement à nos confrères de la Voix du Nord. Je l’ai achetée parce qu’elle était mal en point. Elle avait des trous dans le pelage. Elle n’avait plus de griffes. » Il dit avoir accueilli Louise dans sa demeure en janvier ou février dernier, alors qu’elle n’avait que trois ou quatre mois.
Le propriétaire de la panthère noire d’Armentières fait part de sa tristesse
La panthère est donc restée « sept ou huit mois » dans son domicile jusqu’à cette après-midi de septembre, alors que Nordine Barka se trouvait en Belgique. « Je n’en reviens toujours pas. Je savais évidemment qu’il est interdit de détenir une panthère et j’allais en rendre compte un jour. Mais pour moi, c’était loin… »
Le choc est encore plus brutal lorsqu’il apprend quelques jours plus tard que l’animal a été volé au zoo de Maubeuge. « Je n’y croyais pas. J’ai vraiment pensé que c’était faux. » L’homme, qui cherche aujourd’hui la paix, sait qu’il ne reverra sans doute plus jamais son étrange colocataire. « Je ne l’ai jamais exhibée, ce n’était pas mon truc. Maintenant, je ne sais pas ce que veulent en faire ceux qui l’ont aujourd’hui, mais je sais qu’elle peut être revendue. Évidemment, pour moi, c’est mort… » explique-t-il, un brin résigné.
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