Attentat contre Emmanuel Macron : cette nouvelle arrestation qui inquiète
Une aide-soignante à la retraite a été arrêtée ce mardi dans le cadre de l’enquête sur un projet d’attentat à l’encontre d’Emmanuel Macron. Elle ferait partie d’un groupuscule d’extrême droite appelé les « Barjols ».
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Les groupuscules d’extrême droite surveillés de prêt par la DGSI
Mobilisée contre la menace que représente l’islamisme terroriste en France, la DGSI garde cependant un œil sur les groupuscules d’extrême droite depuis les récents attentats. En effet, la Direction générale de la sécurité intérieure craint que des membres connus de ces groupuscules ne projettent de s’en prendre à la communauté musulmane.
Démantelés en 2018 pour avoir fomenté un coup d’Etat, les « Barjols » étaient depuis dans le viseur de la DGSI. C’est pourquoi elle a procédé ce mardi à une nouvelle interpellation après avoir été saisie par un juge d’instruction dans le cadre d’une commission rogatoire. Ainsi ce mardi 3 novembre, Delphine T. aide-soignante à la retraite a été sortie du lit par des agents de la DGSI cagoulés.
Une aide-soignante très impliquée
C’est dans un premier temps le profil Facebook de la retraitée qui a attiré l’attention des forces de l’ordre. Celle qui se présente comme une ancienne étudiante de Saint-Cyr Coëtquidan et de l’école des sous-officiers d’active de l’armée de terre appelle régulièrement à l’action contre Emmanuel Macron et son gouvernement.
« Tous ces pseudo-représentants des Gilets jaunes vous appelant à manifester, pour rien, ne visent qu’une place de député européen ou autre fonction bien au chaud et à vos détriments » , écrit-elle dans un post publié en 2018. « À vous de réagir, ou de mourir » , avait-elle alors conclu.
Les « Barjols » et leur projets d’attentat contre Emmanuel Macron
Lors de l’arrestation des membres des « Barjols » entre 2018 et 2019, Delphine T. était la onzième personne mise en cause dans ce dossier. Actif sur les réseaux sociaux, le groupuscule avait notamment pour habitude d’organiser des weekends sur le thème de la self-défense et des armes à feu. Lors de ces rencontres, ils ne manquaient pas d’évoquer leur haine des politiques, des migrants, des mosquées ou encore des riches et des francs-maçons.
Récemment, le groupuscule d’extrême droite est allé jusqu’à projeter une action violente contre Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Morhange (Moselle). Bien que leurs projets n’aient été révélés par le Républicain Lorrain, ils apparaissent encore totalement flous et décousus.
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