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Prof décapité : nouvelles révélations chocs sur les jours qui ont précédé le meurtre

Publié par Elsa Fanjul le 17 Oct 2020 à 20:55
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Hier à Conflans-Saint-Honorine, Samuel Paty, professeur d’histoire géographie a été décapité par un terroriste après avoir, quelques semaines auparavant, montré en cours des caricatures de Mahomet. Retour sur les jours qui ont précédé ce drame.

Samuel Paty : un prof décapité pour des caricatures

Dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression, Samuel Paty, professeur d’histoire géographie au collègue du Bois d’Aulne à Conflant-Saint-Honorine, avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet le 5 Octobre dernier. Afin de ne pas heurter la sensibilité des élèves musulmans, il leur aurait proposé de sortir de classe ou de ne pas regarder les caricatures s’ils le souhaitaient.

La vidéo du jour

Suite à ce cours qu’il avait déjà donné les années précédentes, les choses se sont envenimées et il semble évident que tout cela aurait pu être évité.

Samuel Paty : les jours avant sa mort

Après ce cours sur la liberté d’expression, le père d’une élève qui ne suivait pas le cours de Samuel Paty avait tenté de monter d’autres parents d’élèves contre l’enseignant dans une vidéo que nous vous dévoilions ici. Une famille a même porté plainte contre l’enseignant la semaine passée.

L’homme à l’origine de la vidéo en question est allé voir la directrice de l’établissement avec un militant islamiste, Abdelhakim Sefrioui pour lui signaler ce cours qu’il considérait comme un incident. Cet homme est connu pour des faits de radicalisation. Comme le rapporte Le Point, « Le renseignement territorial du 78 a signalé le rôle actif d’Abdelhakim Sefrioui dans la montée de la tension autour du professeur décapité. En vain. »

En effet, suite à la plainte d’une famille, Samuel Paty avait à son tour portait plainte pour dénonciation calomnieuse. La directrice du collège lui avait conseillé de se rendre à l’établissement en voiture pour sa sécurité mais il avait préféré simplement changer de chemin. Samuel Paty était donc clairement menacé et en danger.

Le Point relate : « La note des agents locaux du service central du renseignement territorial rédigée dès le lendemain du rendez-vous entre le père d’une élève de quatrième qui a tenté de mobiliser les parents musulmans contre Samuel Paty, l’enseignant qui a été décapité, et la principale du collège n’a atterri sur les bureaux des responsables du renseignement qu’au milieu de cette semaine. »

Tout laisse penser que cette horreur aurait pu être évitée…

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