Le procès de Booba et Kaaris tourne au fiasco, incompréhension dans la salle
Le 6 septembre avait lieu le procès entre Booba et Kaaris, qui ne s’est pas passé comme prévu…
C’est le grand feuilleton médiatique de l’été. Le 1er août, les rappeurs Booba et Kaaris ont provoqué un buzz en se battant dans le duty free de l’aéroport d’Orly. Deux jours plus tard, les deux hommes étaient placés en détention provisoire, avec d’obtenir une liberté conditionnelle quelques semaines plus tard. Le 6 septembre, les deux hommes se rencontraient de nouveau et attiraient les médias de la France entière : c’est le jour tant attendu de leur procès. Et il ne s’est pas déroulé comme prévu…
Le procès de Booba et Kaaris interrompu à plusieurs reprises
Ainsi, les rappeurs risquent gros. Dans un tweet, Booba expliquait qu’il risquait jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour cette bagarre à Orly. Ce 6 septembre a lieu le procès tant attendu des deux rappeurs, et d’après les médias présents sur place, les deux hommes se renvoient la faute. D’après Le Parisien, qui est parvenu à se procurer le procès-verbal, c’est le rappeur Booba qui aurait d’abord provoqué Kaaris lorsqu’ils se sont croisés à l’aéroport. Le procès commence mal avec une première interruption : l’un des témoins, d’origine haïtienne, n’a pas de traducteur…
Des erreurs plutôt évitables…
Il faut donc interrompre le procès. Les journalistes présents sur place ne cachent pas leur exaspération. Surtout que la galère est loin d’être terminée. Alors qu’un traducteur a été trouvé et que l’audience a repris, la juge a de nouveau interrompu la séance, et pour une raison étonnante : le traducteur n’était tout simplement pas compétent ! On peut d’ailleurs voir le témoignage de Vincent Vantighem, journaliste à 20 minutes :
#Booba #Kaaris : Le plus drôle dans l’histoire, c’est que Gato da Bato (Daniel Toussaint, donc) semble tout de même comprendre le français. Puisqu’il répond « oui » et « non » avant qu’on lui traduise les choses… L’audience a déjà pris deux heures de retard…
— Vincent Vantighem (@vvantighem) 6 septembre 2018
#Booba #Kaaris : « On a voulu gagner un peu de temps mais on va faire les choses correctement et attendre l’interprète qui, de toute façon, sera là dans un quart d’heure » promet la présidente qui a menacé « d’évacuer la salle » après un léger mouvement d’humeur.
— Vincent Vantighem (@vvantighem) 6 septembre 2018
On attend donc le reste du procès de Booba et Kaaris !