Le prix de ce fruit pourrait s’envoler dans les prochains mois !
Derrière la pomme, c’est le fruit le plus consommé par les Français. La banane pourrait voir son prix augmenter de 20% dans les prochains mois. Une augmentation due à la hausse du prix des engrais, des emballages, du transport et de l’énergie.
À lire aussi : Pénurie de carburants : Patrick Pouyanné, patron de TotalÉnergies, balance son salaire sur Twitter… la Toile est déchaînée
La banane, un fruit qui demande beaucoup électricité
Face à l’augmentation du prix de nombreuses choses, le secteur de la banane est en danger. Hausse du prix des emballages, du fret, des engrais et de l’énergie, autant d’éléments qui pourraient faire flamber le prix de la banane de 20%. Cette augmentation est aussi due à la baisse de production.
Décidément, l’inflation touche tout le monde. En France, la banane est le second fruit le plus consommé. Avec 700 000 tonnes par an, elle talonne la pomme. Le kilo coûte en moyenne 1.30 euro. En 2023, le kilo pourrait se situer entre 1.50 et 2 euros.
La banane a besoin de beaucoup d’électricité dans les murisseries. En effet, quand la banane arrive en France, elle est verte. Elle part donc chez le mûrisseur. Franck Lliso, directeur de Select Agrumes souligne, pour TF1, que leur travail « consiste à réveiller un fruit qui est endormi ». Au micro de BFMTV, Aboubakar Doucouré, un responsable de mûrisserie explique : « Les bananes doivent être ventilées 24 heures sur 24 sinon le produit ne peut pas mûrir ». À la mûrisserie, la banane y reste entre 4 à 6 jours. Des ventilateurs sur le côté des cartons permettent alors de transformer l’amidon du fruit en sucre.
À lire aussi : Astuce : pour faire des économies d’énergie, passez vos fenêtres en mode hiver
Le prix du transport
La hausse du prix du transport a aussi un fort impact sur le prix de la banane. En effet, 22% des bananes consommées dans l’Hexagone viennent de Martinique et de Guadeloupe. 50% viennent d’Afrique, Caraïbes et du Pacifique.
Philippe Pons, président de l’association interprofessionnelle de la banane, affirme au micro de BFMTV : « Cette filière subit depuis plus d’un an, la hausse des engrais, celles des emballages et du fret. L’électricité c’est la couche supplémentaire qui va mettre en grosse difficulté la filière« . Son association sollicite le gouvernement afin que le secteur profite d’un bouclier tarifaire sur l’énergie.
À lire aussi : Des tonnes de fruits bientôt périmés à cause d’un litige administratif