Prison de Fresnes : Un drone avec des smartphones et des stupéfiants s’est posé dans la cour
Ce lundi 24 octobre, le parquet de Créteil a affirmé l’atterrissage d’un drone dans la cour de la prison de Fresnes. Ce dernier transportait plusieurs téléphones portables et des stupéfiants.
La prison de Fresnes et ses dispositifs
Un scénario digne d’un film policier, qui s’est déroulé dans le Val-de-Marne. Le centre pénitentiaire de Fresnes fait partie des établissements les plus importants en France. Construite entre 1895 et 1898, cette prison peut accueillir jusqu’à 1700 prisonniers. Alors que la prison a récemment fait parler d’elle suite à l’organisation du « KohLantess », c’est aujourd’hui pour une tout autre histoire que le centre pénitentiaire se retrouve sous les projecteurs.
>>>À lire aussi : Esclavagisme, viol : Découvrez les 10 pires prisons au monde
En effet, malgré les dispositifs anti drone et la présence d’appareil de brouillage, un drone s’est posé dans la cour de promenade. Le ministère public a d’ailleurs précisé que les faits ont eu lieu :
« vers 04h30 dans la nuit de samedi à dimanche. »
Trois colis ont atterri dans la cour de promenade
Au total, trois colis ont été déposés dans la cour de promenade du centre pénitentiaire de Fresnes, comme l’explique le parquet :
« Les trois colis ont été appréhendés : ils contenaient quatre téléphones, des câbles de chargeurs USB et deux savonnettes s’apparentant à du cannabis. »
Le syndicat FO Justice a également réagi à travers la publication d’un communiqué :
«Tandis que la délinquance ne cesse d’évoluer techniquement, les administrations telles que les forces de sécurité publique doivent pouvoir adapter leurs moyens afin de faire face à̀ ces nouveaux fléaux […] il faudrait la mise en place d’un pistolet anti-drone au sein des établissements pénitentiaires. »
Ce n’est pas la première fois que de tels faits ont lieu au sein de cette prison. En effet, en 2018, une enquête avait déjà été ouverte après l’atterrissage de deux drones. Ce lundi 24 octobre, la brigade de gendarmerie des transports aériens s’est positionnée sur l’enquête, ouverte pour « engagement ou maintien par le télé-pilote d’un aéronef circulant sans personne à bord au-dessus d’une zone interdite.»
Affaire à suivre…