Le prêtre assassiné dans l’Oise a été accusé d’agressions sexuelles sur mineurs
Lundi, le département de l’Oise s’est retrouvé sous le choc suite au meurtre d’un prêtre âgé de 90 ans. Le jeune homme, âgé de 19 ans suspecté du meurtre, a été hospitalisé « sous contrainte » , comme le rapporte 20 Minutes.
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Le prêtre a été accusé d’agressions sexuelles sur mineurs
Qui aurait cru que quelqu’un s’en prendrait un jour à l’abbé Roger Matassoli, prêtre dans l’Oise et âgé de 90 ans. Lundi dernier, le vieil homme a été assassiné par un homme de 19 ans, qui présente probablement « d’importants problèmes mentaux » selon le parquet de Beauvais. Mais dans la soirée de mardi, l’évêque de Beauvais, Jacques Benoît-Gonnin, a publié un communiqué pour le moins troublant, relatant la presse locale faisant « écho d’une plainte à l’encontre de l’abbé Roger Matassoli pour des comportements inappropriés sur mineurs, commis il y a plusieurs dizaines d’années » , explique alors le communiqué.
« Après le dépôt d’une plainte au civil, émanant d’une nouvelle victime, une procédure canonique a été engagée, ce qui a permis d’entendre les victimes connues. Le prêtre Matassoli a été alors interdit de tout ministère, même privé » relate alors l’évêque. Ce dernier en profite pour demander pardon aux victimes du prêtre.
L’homme de 19 ans hospitalisé « sous contrainte »
Alors qu’il a été retrouvé au volant de la voiture du prêtre, et sans permis, le jeune homme a été placé en garde à vue. À l’appel de la police, le père du garçon se rend chez le prêtre, et voit son corps à travers une fenêtre. Le père du suspect appel alors la gendarmerie de Clermont (Oise). Après plusieurs entretiens avec le jeune homme, ces derniers ne sont pas parvenus à « entendre le mis en cause dont l’attitude laissait supposer d’importants problèmes mentaux » explique Florent Boura, le procureur de Beauvais, avant d’ajouter : « Un examen psychiatrique a effectivement conduit à devoir lever la garder à vue de l’intéressé dans la nuit vers 1 heure pour procéder à son hospitalisation sous contrainte » .
Pour le moment, l’enquête se poursuit afin de « déterminer l’éventuelle responsabilité du suspect » , souligne alors le procureur.