Covid-19 : Pour le président du conseil scientifique, un « reconfinement local » est envisageable et ce n’est pas rassurant !
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De nouvelles mesures restrictives ont été annoncées dans certaines villes. Mais si les Français pensaient que le virus serait amené à disparaître d’ici quelques semaines, le président du Conseil scientifique a été clair: il faut s’attendre à vivre avec le virus jusqu’à l’été prochain. Il a également évoqué la question du reconfinement.
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Un « reconfinement local » envisageable
Ce vendredi 9 octobre Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, est revenu sur la situation actuelle. Loin d’être optimiste, le médecin n’a pas exclu la possibilité d’un « reconfinement local ». Il a également annoncé aux Français qu’il faudrait s’attendre à vivre avec le virus au moins jusqu’à l’été prochain.
Pour endiguer la propagation du Covid-19, des mesures restrictives sont mis en place chaque semaine. « Si à certains moments il faut prendre une décision sur quelque chose qui est encore intermédiaire, le couvre-feu par exemple, il faudra le faire » , a déclaré Jean-François Delfraissy à BFMTV.
Le conseil scientifique se heurte aux critiques
Face aux critiques que rencontrent les mesures restrictives, le président du Conseil scientifique a tenu à réagir. Il a comparé la stratégie adoptée par le gouvernement à une cocotte-minute. « La cocotte-minute, on la laisse souffler un peu, on laisse partir la vapeur, ensuite on ferme pendant quinze jours ou trois semaines, on prend des mesures de restriction. Ce sont des mesures transitoires qui permettent que le virus ne circule pas trop ensuite on rouvre et on va refermer dans une autre ville, a-t-il dit. C’est cette stratégie-là qu’il va falloir avoir, plus les mesures de distanciation majeure, et redire à la population la plus âgée de se protéger » , a-t-il expliqué.
Les villes de Lille, Grenoble et Saint-Etienne vont basculer samedi en zone d’alerte maximale. Elles feront ainsi l’objet, tout comme la capitale, de mesure plus restrictives pour empêcher que la situation ne s’aggrave dans les hôpitaux.
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