« C’est fini » : Olivier Véran prend une décision radicale !
Ce lundi 4 juillet, Élisabeth Borne a nommé Olivier Véran nouveau porte-parole du gouvernement. Dès le lendemain, ce dernier a confié à nos confrères de France Inter, que sans majorité absolue à l’Assemblée Nationale, certaines pratiques politiques allaient devoir cesser au sein du parti présidentiel.
« C’est démonétisé », Olivier Véran est sûr de ses choix
« Les débauchages individuels, c’est fini ». Comme l’a indiqué ce mardi 5 juillet le nouveau porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, cela ne sert à rien. Il ajoute également, au micro de France Inter, que « c’est démonétisé ». Cet élan de certitude a été provoqué par une simple question de nos confrères : « L’exécutif a-t-il tenté, par exemple, de faire entrer des Verts dans le nouveau gouvernement ? ».
« Est-ce que vous croyez que, parce que vous allez attraper un député écolo ou autre, tout d’un coup le groupe qui l’entourait va se dire « c’est super. Il a pris le copain. Il faut aller bosser avec le gouvernement ? » Non ! ». Selon Olivier Véran, le groupe en question va immédiatement ostraciser le député et il y aura une prise de guerre. Qui finalement n’aura aucun impact « ni sur la politique conduite, ni sur le cadre de la majorité ».
« Il s’agit là de la véritable entrée en matière de ce nouveau quinquennat ! »
Comme le rappelle Olivier Véran, si les oppositions ont répondu majoritairement « non » à l’idée d’une coalition, il s’avère qu’elles ont dit « plutôt oui » à l’idée de travailler « texte par texte ». Il espère donc désormais que le « collectif de parlementaires issus des oppositions vote avec » la majorité présidentielle.
En préambule du premier Conseil des Ministres ce lundi 4 juillet, Emmanuel Macron avait d’ailleurs déploré le refus des « partis de gouvernement » de participer à « toute coalition ».
Par ailleurs, le nouveau porte-parole du gouvernement a souligné que le discours de politique générale d’Élisabeth Borne ce mercredi 6 juillet au Parlement était « la véritable entrée en matière du quinquennat ». Et que désormais, ils ont l’annonce de la politique qu’ils doivent conduire. Et aussi, des réformes qu’ils doivent mener.