Poutine bientôt destitué ? Une annonce choc vient de tomber
Une date fatidique approche pour Vladimir Poutine. À la mi-mars, une nouvelle élection présidentielle aura lieu. Et si le chemin semblait déjà tout tracé pour le dirigeant, une annonce a redistribué les cartes.
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Le nouvel adversaire de Poutine
En Russie, l’élection présidentielle approche. Le premier tour aura lieu du 15 au 17 mars. Vladimir Poutine est évidemment candidat à sa réélection. Il veut briguer un cinquième mandat, lui qui est au pouvoir depuis 1999.
Le président, dont la santé serait chancelante, est-il sûr d’être réélu ? Un nouvel élément vient de bouleverser cette certitude. En effet, un candidat vient de se placer en opposition à Vladimir Poutine. L’espoir renait ainsi chez une partie des électeurs.
Qui est-il ? Il s’agit de Boris Nadejdine, homme politique sexagénaire. Il est notamment passé par l’opposition libérale. Il a aussi été député municipal dans la région de Moscou puis a siégé à la Douma, le Parlement russe.
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Un partisan de la paix
Alors qu’un climat de guerre règne toujours avec l’Ukraine, ce qui différencie le plus Boris Nadejdine des autres candidats est qu’il se présente comme le candidat de la paix. Il a publiquement démontré son opposition au conflit, qualifiant l’offensive « d’erreur fatale » de Vladimir Poutine. S’il est élu en mars prochain, il a assuré qu’une de ses premières mesures serait d’en « finir avec la mobilisation » .
Un discours qui est largement entendu par les mères et femmes de soldats mais aussi par la nouvelle génération.
Néanmoins, le Kremlin ne s’inquiéterait pas trop de cette candidature de dernière minute : « Nous ne le considérons pas comme un rival » , a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Une candidature pour l’image ?
Pour certains, Boris Nadejdine ne serait même qu’un opposant accepté pour l’image : il permettrait à la Russie de conserver un semblant de démocratie alors que la victoire de Vladimir Poutine serait inévitable. « Je ne crois pas que ça soit une marionnette. Mais si sa candidature est acceptée, c’est que le Kremlin le voit comme un moyen de diviser le camp libéral tout en faisant augmenter la participation » , a analysé pour 20 minutes, Jean de Gliniasty, directeur de recherches à l’Iris et ancien ambassadeur de France à Moscou.
Il est d’ailleurs le seul opposant retenu comme candidat libéral. En effet, Ekaterina Dountsova a perdu son appel contre les autorités qui refusaient sa candidature et Alexeï Navalny purge une peine de prison pour extrémisme.
Boris Nadejdine doit encore rassembler 100 000 signatures pour valider sa candidature.
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