Découverte glaçante dans les poussières de sable du Sahara !
Un phénomène de nuages de sable du Sahara traversant la France a été observé le 6 février. Il s’avère que ces poussières de sables étaient porteuses de résidus d’anciens essais nucléaires français.
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Le 6 février dernier, un phénomène étrange a été observé en France, et particulièrement dans le Jura. Un nuage de poussières de sable du Sahara avait traversé le pays. Pierre Barbey, spécialiste de la radioprotection à l’Université de Caen et conseiller scientifique bénévole du laboratoire ACRO, l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, a assisté à cet évènement. Il a alors prélevé et analysé des échantillons de ce nuage, et il s’avère qu’il était porteur de Césium-137, résidus d’anciens essais nucléaires français.
Une découverte étonnante
« Le résultat de l’analyse est sans appel, du césium-137 est clairement identifié. Il s’agit d’un radioélément artificiel qui n’est donc pas présent naturellement dans le sable et qui est un produit issu de la fission nucléaire mise en jeu lors d’une explosion nucléaire » , a expliqué ACRO. Pierre Barbey rassure en affirmant que ces résidus ne sont pas dangereux pour notre santé.
Il explique ensuite que le césium-137 a une duré de vie de 30 ans, où il perd de moitié sa teneur radioactive à chaque cycle. « Au bout de 7 cycles de 30 ans, on considère qu’il ne reste que 1% de substances radioactives » , précise le scientifique. Il explique également que cette étude avait pour but de rappeler ce qu’avait fait la France et d’autres pays en terme d’essais nucléaires.
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Des traces de césium-137 avec lesquelles nous vivons au quotidien
« L’épisode du 6 février constitue une pollution certes très faible, mais elle s’ajoutera aux dépôts précédents, essais nucléaires des années 60 et retombées de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl » , affirme l’association. Au Sahara, dans le Sud algérien, « la population vit avec ces traces de césium-137 au quotidien, certains terrains sont toujours fortement contaminés, cela donne une idée de la contamination de l’époque” , rappelle l’expert.
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