Un poteau se détache du long de la route et défonce un pare-brise (Vidéo depuis l’intérieur de la voiture)

Publié par Nicolas F le 13 Juil 2018 à 9:38

Sittikorn Gnamwan, sa femme et leur fils de huit ans roulaient tranquillement sur cette route en Thaïlande, quand tout à coup a surgi un énorme poteau électrique, qu’il ont à peine eu le temps de voir s’effondrer sur la voiture. Les images de cette vidéo sont impressionnantes car on elles sont prises depuis l’habitacle. On peut réellement vivre l’accident de l’intérieur et voir ce moment terrifiant où le poteau défonce le pare-brise.

Toute la famille partait en weekend…

Natchawan Sangmuan, 41 ans se trouvait sur le siège passager à l’avant de la voiture que conduisait Sittikorn Gnamwan, son mari. À l’arrière était assis leur enfant qu’ils emmenaient en weekend. En traversant cette route à Nakhon Ratchasima, en Thaïlande, ils ont failli y perdre la vie. La route venait d’être refaite, pourtant, les poteaux électriques qui la longeaient n’étaient pas solidement fixés. Un poteau en béton s’est détaché et est tombé pile sur leur voiture, éclatant le pare-brise de leur Toyota.

Un poteau en béton éclate le pare-brise

Les images ont été filmées par la dashcam, la caméra embarquée sur le pare-brise, qui permet d’enregistrer ce qu’il se passe sur la route. Malgré la gravité de l’accident, l’enfant n’a eu que quelques blessures à la jambe. Les les parents, par contre, s’en sont sortis avec des blessures un peu plus importantes. La compagnie de travaux publics qui venait de terminer la route n’a proposé à la famille que 50 000 baht (soit environ 1300 euros) en compensation. Ce n’est même pas le prix de la voiture ! Natchawan qui porte une minerve depuis l’accident, a entamé une procédure judiciaire : « On n’a rien pu faire, mon mari a fait de son mieux pour mettre la voiture hors de danger. S’il ne l’avait pas fait, l’accident aurait été pire. Nous sommes toujours blessés et on a dû manquer des jours de travail, pourtant nous devons payer les factures. La société de construction est venue me voir une seule fois à l’hôpital. Ils n’en ont rien à faire de moi ».