Police : Tortures et discriminations inhumaines sur des transgenres en Indonésie (vidéo)
Dans toute l’Indonésie, il n’y a qu’une seule ville qui continue d’appliquer « la loi islamique ». La province d’Aceh vit toujours sous un régime conservateur et continue d’appliquer la « charia ». Cette pratique repose sur « l’interdiction de l’homosexualité et des relations entre personnes de même sexe ». Ce type d’application incarne parfaitement la discrimination qui est extrêmement présente dans cette province. Et il y a peu, cette province a connu un cas de torture inhumaine envers les transgenres.
La province se situe dans le nord de l’île de Sumatra en Indonésie. Et des actes à caractère discriminatoire ont lieu, de manière constante, depuis presque une semaine maintenant. La communauté homosexuelle mais surtout transgenre est victime d’importantes actions de violence et de torture de la part de la police locale.
Une soirée de torture…
Dimanche dernier, dans la soirée, une mère est allée se plaindre auprès de la police à propos de transgenres qui auraient importunés son fils. La police reporte les faits à l’AFP : « Nous avons reçu des informations de mères de famille selon lesquelles leurs fils ont été importunés par des transgenres. Leur population augmente, je ne veux pas de ça ».
Les policiers ont donc procédé à une arrestation des personnes ciblées et ont emmenées les femmes transgenres au poste de police. Une fois là-bas, les policiers ont décidé de découper les cheveux de toutes les personnes transgenres. Découvrez les images de l’arrestation dans notre vidéo. Ils ont ensuite procédé à un « coaching » sur ces femmes afin « qu’elles deviennent de vrais hommes ». Durant ce « coaching » inhumain, les policiers les ont, entre autre, obligées à porter des vêtements d’hommes. Nous ne savons pas exactement tout ce qui s’est produit ce soir-là dans ce commissariat mais les policiers les ont apparemment aussi forcées à parler pendant un temps indéfini jusqu’à qu’elles aient une voix masculine !
Ce type de discriminations inhumaines n’est pas la première dans la région et ne sera sûrement pas la dernière. En effet, la police locale met en œuvre les actions définies par la charia et déclare donc « la guerre » aux personnes transgenres et homosexuelles.