Polémique chez Ryanair : une femme noire déplacée par le personnel à cause d’un homme raciste…
Une nouvelle polémique touche Ryanair. Elle est le résultat d’une vidéo tournée par un passager où on voit un homme blanc s’attaquer violemment à une femme noire en lui demandant de partir.
Ryanair : un passager raciste
Il y a des vidéos qui peuvent être violentes. Mais celle-ci l’est particulièrement. Pas de violence physique mais celle d’une colère froide et inhumaine. Elle a été filmée lors d’un vol Barcelone-Londres par un passager, ce vendredi 19 octobre. On y voit un homme blanc exiger de sa voisine noire de partir en lui hurlant dessus que « Si vous ne changez pas de siège, c’est moi qui vais vous (en) faire changer ». Avant de continuer en criant que « J’espère que quelqu’un va se mettre entre nous. Car je ne veux pas m’asseoir à côté de votre grosse face ».
Et si n’importe qui se serait indigné de la scène, ce qui fait d’autant plus peur est la réaction du steward qui … déplacera la femme (handicapée, de surcroît). Ce à quoi l’homme répondra que « c’est la chose polie à faire ».
Un appel au boycott de Ryanair
La vidéo s’est très rapidement propagée en Angleterre où elle fait grand bruit. Et pour cause : après avoir été calmé par des passagers qui lui demandaient d’arrêter ses insultes, l’homme s’est exclamé que « je continuerai tant que je peux face à cette mocheté de bâtarde noire ».
Le ton raciste de l’insulte était là . Et au lieu d’être débarqué, il a pu voyager à sa place. Dans la vidéo, on entend tout de même le steward dire qu’il rapportera l’incident raciste à son chef de bord. Mais ce qu’attendaient les passagers, c’était qu’il soit débarqué.
La vidéo devenue virale, de nombreux internautes anglais crient au scandale et appellent au Boycott de la compagnie. Des politiciens, quant à eux, ont accusé Ryanair d’avoir pris la mauvaise décision. Karl Turner, député travailliste, a tweeté qu’ « il aurait du être débarqué et remis à la police ».
La compagnie, quant à elle, a assuré avoir rapporté l’incident à la police de l’Essex, qui a ouvert une enquête.