Intervilles : plusieurs villes appellent au boycotte suite à cette décision radicale
Le programme de divertissement Intervilles devrait revenir sur les écrans cet été sur France 2. Cependant, les traditionnelles vachettes de l’émission ne seront plus de la partie. Certaines arènes comme Nîmes ou Béziers refusent alors de participer avec cette condition. Découvrez la polémique dans la vidéo ci-dessous :
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Guy Lux avait ouvert l’émission Intervilles en 1962. Le jeu mettait en compétition deux villes dans des épreuves insolites. Elle avait finalement été interrompue en 2009. Le jeu en arènes revient cet été sur France 2 à la demande de Nagui, producteur de l’émission. Trois présentateurs commenteront cette nouvelle version : Olivier Minne, Bruno Guillon et Valérie Bègue. Les vachettes ne feront plus partie du jeu au nom du respect de la condition animale.
Certaines villes pourraient refuser de participer à Intervilles
Cette décision d’enlever les vachettes gâche le concept de l’émission pour un grand nombre de personnes et lance donc une polémique. Une page Facebook, Non à Intervilles sans vachette, rassemble cette opinion et elle compte plus de 12 000 membres. Teddy Labat, éleveur au sein de la Ganaderia Labia, dans les Landes, d’où venaient certaines anciennes vachettes est sidéré. « Le concept d’Intervilles est vraiment lié aux vachettes, c’est l’essence du jeu, pour moi. C’est l’imprévu, le côté inattendu de ces animaux qui font qu’il y a tout un tas de gags, de situations humoristiques qui vont plaire au public et fait rire toute la famille » , explique-t-il au micro de France 3. Pour ces défenseurs d’Intervilles avec vachettes, il n’y avait jamais de maltraitance animale et tout était bien sous contrôle.
Dans la même démarche pour montrer leur mécontentement, certaines villes souhaitent boycotter le jeu. L’union des villes taurines de France appelle les villes comme Nîmes, Béziers, Dax ou encore Bayonne à refuser d’accueillir Intervilles dans leurs arènes. L’Union des villes taurines de France précise dans son appel : « Nos arènes ont fait le succès de cette émission, mais n’en accueilleront pas une version édulcorée, stigmatisante pour la culture taurine« .
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