Plusieurs femmes et enfants de camps djihadistes rapatriés en France
C’est une nouvelle qui risque de faire parler. Ce mardi 4 juillet 2023, nos confrères du Figaro ont annoncé que plusieurs femmes et enfants de camps djihadistes situés à Roj en Syrie avaient été rapatriés dans la journée par la France.
Mais attention, ces derniers ne seront pas remis en liberté puisque toujours selon le journal, les femmes vont être placées en garde à vue et entendue dans le cadre d’un procès pour « association de malfaiteurs terroriste », puis en détention provisoire.
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La France rapatrie plusieurs femmes et enfants de camps djihadistes
C’est un fléau que la France tente de combattre par tous les moyens : le terrorisme. En effet, en plus d’avoir à combattre et éviter au maximum les attentats, le pays doit faire face à une autre situation dramatique.
Plusieurs parents ont vu leur enfant, mal entourés, partir en Syrie pour aller dans des camps djihadistes. De nombreuses femmes sont déjà parties là-bas pour suivre un homme qu’elles aimaient par exemple et prises dans la tourmente, n’arrivent plus à revenir en France. Mais parfois, certaines se font rapatrier.
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Une arrestation dès l’aéroport
Ce mardi 4 juillet 2023, nos confrères du Figaro ont révélé que plusieurs femmes et enfants venaient d’être rapatriés en France, dix femmes âgées de 23 à 40 ans et environ vingt-cinq enfants.
Une nouvelle opération de rapatriement menée par le ministère des Affaires étrangères. Ils sont donc arrivés très tôt ce matin sur la base aérienne militaire de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines. Dès leur arrivée, ils ont été arrêtés pour être placés directement en détention comme le font savoir nos confrères.
« Sous une escorte ultra-sécurisée, une partie d’entre eux a été conduite dans les locaux de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT), une autre à la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). Les adultes ont été placées en garde à vue et devraient, pour la plupart, être ensuite présentées à un juge d’instruction puis mises en examen pour «association de malfaiteurs terroriste» et placées en détention provisoire. Leurs enfants doivent quant à eux être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance, avant de faire l’objet d’une ordonnance de placement provisoire dans une famille d’accueil, comme le prévoit la procédure. »
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