Un pilote s’endort en plein vol : la compagnie aérienne prend une décision radicale
Alors qu’il était en plein vol, un pilote italien s’est endormi aux commandes. Une situation qui a directement alerté la tour de contrôle. A son arrivée sur le sol, il s’est vite fait licencier pour cette faute grave. Un assoupissement qui a provoqué une énorme panique tant dans les airs qu’au sol.
Un dodo qui coûte très cher
L’histoire s’est déroul » le 30 avril dernier. Les voyageurs prennent place dans le vol de la compagnie italienne ITA Airways qui reliait New York à Rome. Jusqu’ici, rien de spécial, le vol se passe calmement. Mais c’est dans le cockpit qu’a eu lieu toute une folle histoire. En effet, selon le journal italien Repubblica, le pilote de l’avion a commis une énorme erreur. Pendant plus d’une dizaine de minutes, la tour de contrôle de Rome n’a reçu aucun signal de la part de l’avion italien.
Cette erreur n’est pas due à un problème de transmission mais tout simplement au fait que le pilote s’est endormi pendant ces 10 minutes. Malheureusement, cela a eu lieu lorsqu’il traversait l’espace aérien français. Ce silence a mis en alerte les autorités françaises qui ont mis en place une alerte terroriste et une communication d’urgence entre Paris et Rome. La France a directement fait décoller deux avions de chasse pour intercepter l’Airbus A330 et vérifier que ce dernier ne faisait pas l’objet d’une prise d’otages.
Le retour ! C’est une première cette histoire d’escorte de l’avion présidentiel… pic.twitter.com/SJnzj2WoxA
— Mohand nath aissi (@AissiNath) May 27, 2022
Un licenciement lors de l’atterrissage
Après ces alertes, les autorités italiennes ont tenté en vain de contacter le pilote et le poste de commandement de la compagnie aérienne. Par téléphones portables satellitaires, puis à travers des messages sur ACARS, un outil de communication par satellite, il n’y avait pas de réponse. Après dix longues minutes, un contact a été enfin établi. Selon la compagnie, les deux personnes dans le cockpit se sont endormies, cependant, ils étaient dans le cadre du protocole de « repos contrôlé » .
La faute revient donc au commandant de bord qui s’est permis une sieste non autorisée. Dès son arrivée à Rome, l’homme a été licencié tout en niant sa sieste improvisée. Dans un communiqué, la compagnie a assuré que la sécurité des passagers n’a jamais été compromise.