Pierre Ménès : Le journaliste condamné à de la prison, sa peine est tombée
Le tribunal a déclaré coupable Pierre Ménès d’une partie des faits qui lui sont reprochés. Celle de l’agression d’une vendeuse d’un magasin Nike en 2018. Il est condamné à deux mois de prison avec sursis.
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Pierre Ménès condamné à deux mois de prison avec sursis
Pierre Menès, ancien chroniqueur du Canal Football Club, a quitté Canal + le 1er juillet 2021. Le scandale lié à la diffusion du documentaire Je suis une journaliste, je ne suis pas une salope a mis fin à douze ans de collaboration entre le journaliste et la chaîne.
L’homme de 59 ans était mis en cause pour des faits survenus lors de son règne sur la chaîne cryptée.
Ce mercredi 19 avril, Pierre Ménès a été condamné à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris. Il a été désigné coupable pour « une partie » des faits qui lui étaient reprochés.
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Une agression sexuelle sur une vendeuse Nike
Le tribunal l’a déclaré coupable d’agression sexuelle. Des faits qui se sont déroulés en 2018. Une vendeuse de Nike a porté plainte le 18 juin 2018. Elle raconte avoir proposé de l’aide à Pierre Ménès pour choisir des chaussures.
Le quinquagénaire aurait dit : « J’en ai déjà 18 chez moi. (…) Je viens pour la beauté des vendeuses » . Il lui aurait ensuite caressé le dos « jusqu’aux fesses« .
Une seconde vendeuse explique qu’il lui aurait « pris les mains » en « entrelaçant ses doigts » . Il aurait « collé sa poitrine à la (sienne) » puis dit de ses seins qu’ils étaient « énormes » . L’homme serait passé derrière elle « en se frottant le sexe contre (ses) fesses » .
Pierre Menès devrait faire appel
M.Ménès a toutefois été relaxé dans deux autres affaires. Celle de la seconde vendeuse du magasin Nike et celle d‘une hôtesse du Parc des Princes en novembre 2021. Le président a déclaré que « le tribunal a estimé qu’il y avait un doute conséquent et qu’il ne pouvait entrer en voie de culpabilité« .
Le magistrat a souligné qu’il est « allé au minima de la peine » et n’a pas inscrit Pierre Ménès au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
La défense a, quant à elle, déclaré qu’elle allait sûrement faire appel. L’avocat du journaliste a avancé : « Il est condamné (…) pour des mains, il aurait touché les mains de la vendeuse, sur le fondement d’une vidéo qui a été délibérément détruite par le procureur de la République » . Ce dernier trouve la peine « inacceptable » .
Lors de son procès du 8 mars, Pierre Ménès avait contesté toute agression sexuelle. Il dénonçait un « dossier vide » . Il a porté plainte pour « violation du secret de l’enquête » et « dénonciation calomnieuse » .
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