Une pétition pour dissoudre la BRAV-M dépasse un nombre record de signatures !
Ces derniers jours a été lancée une pétition demandant de dissoudre les BRAV-M, unité policière au cœur des critiques. Cette pétition a rapidement dépassé les 100 000 signatures citoyennes.
Disponible sur le site de l’Assemblée nationale, la pétition pourrait faire l’objet d’un débat à l’hémicycle si elle atteint les 500 000 signatures.
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La BRAV-M, une police qui pose problème
La BRAV-M a été créée au printemps 2019, lors du mouvement des Gilets Jaunes. Cette unité policière circulant à moto a pour but d’assurer le maintien de l’ordre en manifestation. Plus mobiles que les CRS ou que la gendarmerie mobile, leur mission est d’aller au contact des casseurs afin de limiter les dégradations.
Cependant, depuis sa création, ces unités de policiers sont vivement critiquées. En effet, leurs méthodes d’intervention musclées font l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires. Les violences sur des manifestants semblent se multiplier.
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Une pétition dépasse les 100 000 signatures
Il y a cinq jours, une pétition a été déposée, par un certain Yann Millérioux, sur la plateforme dédiée de l’Assemblée nationale. Ce dernier considère que « la répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M » .
La pétition reproche à cette unité de répression de mener des actions motorisées devenues « l’un des symboles de la violence policière » .
« Nous sommes du côté de la colère sociale des manifestants et non de celui du flash-ball, des grenades, des matraques et des nasses. Stoppons le massacre » .
Pétition
Dans ce texte, l’auteur évoque les souvenirs des Voltigeurs. Des duos de policiers montés sur une moto, faite pour disperser les manifestants. La brigade a été dissoute en 1986, suite à l’assassinat de Malik Oussekine. Le jeune homme a été roué de coups, par trois policiers, en marge de contestations étudiantes.
Cette pétition a pour l’instant récolté plus de 100 000 signatures. Il s’agit d’un record pour la plateforme. Le site a été lancé en 2020 afin de revivifier le droit de pétition.
La pétition bientôt discutée à l’Assemblée nationale ?
Cette pétition est en bon chemin. Et si elle dépasse les 500 000 signataires, issus de 30 départements au moins, elle pourrait faire l’objet d’un débat à l’Assemblée nationale. C’est une règle mise en place par le règlement intérieur de la chambre basse.
Actuellement, sur cette page, il existe 219 pétitions différentes. Pour l’instant, aucune d’entre elles n’a atteint le cap de l’examen en séance publique.
Même si elle n’atteint pas les 500 000 soutiens, la présidence de l’Assemblée renverra la pétition à une des commissions permanentes du Palais-Bourbon. La commission pourra soit classer la pétition, soit l’examiner en interne.
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