Votre patron peut-il vous forcer à porter un masque malgré le nouveau protocole ?
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Ce lundi 14 mars, le protocole sanitaire autorise enfin la levée des masques en entreprise, ainsi que dans la plupart des lieux en intérieur (hors transports en commun). Toutefois, est-ce que votre N+1 est en droit de vous contraindre de continuer à le porter ?
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Port du masque au boulot : fini ou pas fini ?
Le lundi 14 mars 2022 est un jour qui rentre dans l’histoire et la symbolique d’un début de vision du bout du tunnel. Sonnez les trompettes, dansez au coin du feu et faites une haie d’honneur à la liberté qui revient faire son show au stade de la normalité. Le port du masque ne sera plus obligatoire en intérieur (sauf exception des transports en commun et établissements de santé). Une bonne nouvelle pour certains, à part pour ceux qui appréciaient de ne plus voir la vieille tête de Cynthia, la fameuse collègue reloue du 3e étage. D’ailleurs, en parlant travail, est-ce que votre patron a le droit de vous contraindre à continuer de porter le masque ?
La réponse est positive (aucun jeu de mot avec le Covid, promis). En effet, le dernier protocole sanitaire long de 25 pages vient d’être publié, et on peut lire dedans que « Dès lors que l’employeur, sur la base d’une évaluation des risques, estime qu’il y a un risque de contamination plus spécifique, il peut prévoir le maintien du port du masque au titre des mesures de prévention » , comme l’indique CNews.
Droit partagé
En effet, à contrario, si l’employé souhaite garder son masque, il est totalement dans le droit de le faire, et son employeur n’est absolument pas en mesure de lui en priver. C’est d’ailleurs une précision qu’a clarifiée le guide du ministère : « dans les circonstances actuelles où le virus continue à circuler, les salariés qui le souhaitent pourront continuer à porter un masque, sans que l’employeur ne puisse s’y oppose » . Allez bim, c’est qui le patron maintenant ?
De plus, même s’il n’est plus obligatoire, le port du masque reste toutefois vivement conseillé par le ministère de la Santé, surtout pour les personnes considérées comme fragiles, positives, ainsi que les cas contacts à risque. Cette nouvelle mesure intervient en même temps que l’annonce de la fin du pass sanitaire qui a résonné comme une vaste plaisanterie chez les Français. Beaucoup s’en sont indignés, comme notamment Florian Philippot, ancien député européen et membre du parti Les Patriotes, qui s’est exprimé sur Twitter : « Ça sent juste la campagne électorale ! (…) Si Macron passe en avril, on aura le retour du Pass Vaccinal en juillet ! » . On dirait que la pilule à du mal à passer, un peu comme Jean-Luc Mélenchon face à sa troisième tentative à l’élection présidentielle.
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