Le pass vaccinal mais pour combien de temps ? Gabriel Attal répond
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C’est le chaos en France. Transports réduits, classes fermées, la propagation du variant Omicron désorganise totalement cette rentrée 2022. Le sujet du pass vaccinal est encore en plein débat. Et s’il est bien mis en place, ce sera pour combien de temps ? Gabriel Attal a donné quelques précisions.
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Omicron : Des chiffres hallucinants et une désorganisation de la société
Comme l’avaient prédit les scientifiques, le variant Omicron désorganise la société. Le nombre de personnes contaminées ou de cas contact entraine de nombreuses absences dans tous les secteurs et sème le chaos à l’école. C’est pourquoi le gouvernement a décidé un allégement du protocole sanitaire pour les élèves. Ainsi, trois autotests suffiront pour les cas contacts et les classes ne seront plus immédiatement fermées en cas d’élèves testés positifs.
Par ailleurs, les chiffres épidémiques sont affolants : ils montent à plus de 300 000 contaminations quotidiennes. Ce lundi 10 janvier, les données étaient beaucoup plus basses : 93 896 nouvelles contaminations en 24h selon Santé Publique France. En réalité, cela s’explique par la fermeture des laboratoires le dimanche. Il s’agit quand même d’un chiffre bien plus élevé que lundi dernier (67 641).
Le pass vaccinal : la solution ?
Pour améliorer la situation, le gouvernement compte sur la dose de rappel qui continue à concerner de plus en plus de Français mais aussi sur le pass vaccinal. Le projet de loi à ce sujet passe ce mardi devant le Sénat. Si le pass vaccinal est bien mis en place, cela sera pour combien de temps ? Gabriel Attal a donné des détails sur Europe 1.
Il a tenu à préciser que le pass vaccinal ne sera pas là pour s’éterniser : « Je le redis avec force : le pass vaccinal n’est pas notre projet de société » . Il a même donné une date approximative de durée. Pour le porte-parole du gouvernement, il doit s’étendre jusqu’en juillet. Toutefois, « Si on peut arrêter le passe avant, on le fera » , a-t-il déclaré.
Gabriel Attal assume de faire peser davantage les contraintes sur les personnes non-vaccinées avec ce dispositif. Il ajoute que si 100% de la population était vacciné la situation serait plus facile à gérer.
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