« Les blancs allez derrière » : la phrase d’un DJ pour le « Bal des migrants » fait scandale !
Tous les 13 juillet à Paris, se tient le « bal des migrant.e.s ». Ce rendez-vous annuel permet de participer à une cause militante autour d’un concert. Cette année, un DJ fait polémique après avoir demandé aux personnes « blanches » d’aller « derrière »
En France, le DJ #FANAYA demande aux « blanc-he-s » : « allez derrière ». Parce que nous sommes en République, je demande à @MarleneSchiappa de faire ce qui est possible pour interdire à « FANAYA » de se produire dans l’espace public dans ces conditions. #Baldesmigrants #Stalingrad pic.twitter.com/3uE3bFroGB
— François Jolivet (@FJolivet36) July 9, 2021
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Polémique à Paris
Créé en 2016, le « Bal des migrant.e.s » se tient tous les 13 juillet dans le 19e arrondissement de Paris. Cet événement militant créé par l’association pro migrants BAAM fait parler de lui à cause d’un DJ. L’artiste qui se fait appeler Fanaya inscrit fièrement sur son compte Instagram performer « pour les personnes non-blanches, et surtout pour les personnes noires », relate Le Figaro.
En story Instagram, il a posté un message pour préparer son set. Il a ainsi invité toutes les personnes blanches à aller « derrière » afin que « les autres (surtout les personnes noires) » puissent « occuper la place ». Selon lui, « Le dancefloor est un espace politique où les relations de pouvoir se reproduisent aussi ».
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La Mairie de Paris prise à partie
Cette prise de position a choqué le député LREM, François Jolivet qui a réagi sur Twitter en demandant à Marlène Schiappa de « faire ce qui est possible pour interdire à « FANAYA » de se produire dans l’espace public dans ces conditions ».
Suite à cette réaction, l’association a réagi dans un communiqué en donnant « tout son soutien à Fanaya ». Selon la BAAM, les positions politiques de l’artiste sont « non seulement légitimes mais également essentielles pour permettre une réelle appropriation de l’espace par toutes les personnes racisées ».
Toutefois, la mairie de Paris ouvre une enquête sur ces « graves atteintes à l’esprit Républicain ». Le premier adjoint Emmanuel Grégoire affirme sur Twitter : « nous ne tolérons et supportons aucune discrimination, d’où qu’elle vienne ».
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