Un journaliste français otage au Mali a été libéré : découvrez ses premiers mots
Retenu en otage depuis plus de deux ans au Mali, le journaliste Olivier Dubois a enfin été libéré. C’est ce lundi 20 mars qu’il est apparu très souriant à l’aéroport de Niamey, au Niger et a confié quelques mots à la presse. Durant ses 711 jours de captivité, l’ONG Reporter Sans Frontières ne l’a pas lâché et a témoigné, dès sa libération, son soulagement.
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En pleine torpeur, Emmanuel Macron a témoigné son soulagement face à cette libération, tout comme la présidente de l’Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet. À l’ouverture de la séance de ce lundi 20 mars qui s’annonce complexe, elle a rendu hommage au journaliste.
Enlevé en avril 2021
C’est le 8 avril 2021 à Gao, au Mali, qu’Olivier Dubois a été enlevé par le groupe djihadiste Gsim. Lié à Al-Qaida. Sa volonté ferme d’interviewer un lieutenant de l’organisation islamiste armée, Abdallah Ag Albakaye, l’avait attiré dans un piège.
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Cela allait faire deux qu’il avait disparu. C’est pourquoi ses collègues de Libération et de Reporter Sans Frontière ont organisé une course en son honneur ce week-end. Un évènement qui a visiblement porté chance au journaliste. À ses côtés ce lundi, il y avait un humanitaire chrétien américain. Jeffery Woodke était lui retenu au Mali depuis octobre 2016.
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La plus longue période de captivité
L’ONG Reporter Sans Frontière a confié sans retenu son immense soulagement. La durée de captivité commençait à devenir de plus en plus longue, et inquiétait ses collègues. En effet, il s’agit de la période de captivité la plus longue depuis la Guerre au Liban.
« Nous avions eu des nouvelles rassurantes à plusieurs reprises ces derniers mois, et encore très récemment : il semblait en bonne forme, mais la durée de sa captivité nous inquiétait.«
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Lorsque le journaliste est sorti de l’avion, il a exprimé sa reconnaissance avec émotions et a confié ne penser qu’à sa famille depuis deux ans. Grâce à Radio France Internationale (RFI), il a pu recevoir les messages de ses proches : de véritables « bouffées d’air frais ».
« Je me sens fatigué mais je vais bien. C’est énorme pour moi d’être là, d’être libre, je voulais rendre hommage au Niger pour son savoir-faire dans cette mission délicate et rendre hommage à la France et à tous ceux qui m’ont permis d’être là aujourd’hui. »
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