« On voulait le faire peu importe les conséquences » L’un des organisateurs de la rave party en Bretagne s’explique.
En pleine crise sanitaire, ça fait un tollé général ! Pour le jour de l’an, une rave party en Bretagne de 2500 personnes est tenue illégalement. Et depuis, c’est une enquête judiciaire qui prend le relais avec 8 personnes placées en garde à vue. Du coup, et face à la polémique qui enfle, l’un des organisateurs a souhaité s’exprimer !
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Rave party en Bretagne : le tollé général
Couvre-feu, 6 à table, pas de brassage pour les fêtes de fin d’année… L’année 2020 s’est terminée avec autant de restrictions qu’elle a commencée. Mais pas pour tout le monde… En effet, c’est avec effroi pour certains et amusement pour d’autres qu’une rave party est organisée en Bretagne avec pas moins de 2500 personnes.
Une foule tellement impressionnante que les gendarmes n’ont pas pu intervenir jusqu’à la fin des festivités. Néanmoins, lorsque les organisateurs ont décidé de couper le son, ils ont dressé 1255 verbalisations en lien avec le covid-19 et 225 pour « usage de stupéfiants. » Malheureusement, pas de quoi étouffer la polémique qui prend de plus en plus d’ampleur en France. C’est pourquoi, l’un des organisateurs a souhaité réagir alors qu’une enquête judiciaire est actuellement en cours avec l’arrestation de 8 personnes.
« On voulait le faire peu importe les conséquences »
Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à organiser une rave party en Bretagne avec 2500 personnes, ce jeune homme assume complètement. D’un côté, il comprend « très bien que cela puisse choquer », mais de l’autre, il « ne regrette rien, si c’était à faire, on le referait.» Pour lui, c’était même inévitable car « on a besoin d’oublier toute cette merde. On savait que cela allait à l’encontre des règles, mais on voulait le faire peu importe les conséquences. »
Concernant les mesures préventives, il explique qu’il y avait effectivement des stands avec du gel hydroalcoolique ainsi que des masques. « Il y avait tout ce qu’il fallait, indique le jeune homme. Après, celui qui voulait porter son masque, il portait son masque. Et celui qui ne voulait pas en avoir, il ne le portait pas.» Et il terminera par ces mots : « La bretagne c’est une terre qu’a jamais voulu lâcher l’affaire et qui lâchera jamais l’affaire. »
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