Accros au sexe : la cause d’un appétit sexuel dévorant expliqué par la science !
Une nouvelle étude vient donc de percer le fameux mystère de l’hypersexualité. En effet, ce trouble se caractérise par une forte libido et qui serait due à l’ocytocine. Une hormone qui joue un rôle important dans la régulation de notre comportement.
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L’hypersexualité cause d’un trouble mental d’après l’OMS
« Nous avons entrepris d’étudier les mécanismes de régulation épigénétiques à l’origine de l’hypersexualité » a donc déclaré l’auteur principal de l’étude, Adrian Boström, du département de neuroscience de l’Université d’Uppsala, en Suède. Déjà l’année dernière, l’OMS avait identifié que l’hypersexualité était la conséquence d’un trouble mental. Effectivement, d’après ces recherches, il semblerait que cette libido hyperactive se produise souvent en parallèle avec différents soucis de santé mentale.
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont analysé 60 profils atteints de troubles de la sexualité. Ils les ont comparé à 33 patients en bonne santé et ont donc remarqué le rôle important de l’ocytocine dans ce problème. Cette hormone est produite en excès dans l’organisme et produit des troubles mentaux.
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Hypersexualité : une altération de l’ADN dans la production de l’ocytocine
« Notre étude est la première à impliquer des mécanismes épigénétiques dérégulés par la méthylation de l’ADN. L’implication des microARN ainsi que l’ocytocine, expliquent les chercheurs. La méthylation de l’ADN peut affecter l’expression des gènes et leur fonction » ont expliqué les chercheurs.
Ainsi deux régions de l’ADN seraient donc altérées chez les personnes étant victimes de troubles sexuels. « La fonction normale de la méthylation de l’ADN a été perturbée et un microARN, impliqué dans l’inactivation génétique, s’est avéré sous-exprimé », ont décrit les chercheurs.
Cependant, des études supplémentaires seront nécessaires afin de bien étudier le rôle du microARN dans les problèmes de l’hypersexualité.
« Mais nos résultats suggèrent qu’il pourrait être intéressant d’examiner les éventuels effets du traitement médicamenteux et de la psychothérapie visant à réduire l’activité de l’ocytocine », ont-ils conclu.