Après la suspension du vaccin AstraZeneca dans plusieurs pays européens, Olivier Véran dévoile sa décision (vidéo)
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Plusieurs pays européens comme le Danemark, la Norvège ou encore l’Islande ont suspendu, hier, l’usage du vaccin AstraZeneca, pour des craintes liées à la formation de caillots sanguins. Mais le ministre de la Santé maintient son utilisation en France. Découvrez ses précisions dans la vidéo ci-dessous.
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« Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca »
Le ministre de la Santé Olivier Véran a tenu, hier, sa conférence de presse hebdomadaire pour faire un point sur la situation sanitaire en France. Une situation qu’il a qualifiée de « tendue et inquiétante » . Le ministre de la Santé est revenu sur l’usage du vaccin AstraZeneca qui fait beaucoup de débats ces dernières heures. Plusieurs pays européens tels que Le Danemark, la Norvège ou encore l’Islande ont suspendu son utilisation en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins.
Mais Olivier Véran a refusé de prendre la même décision. « Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca » , a assuré le ministre de la Santé. Avant d’ajouter : « Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade » .
Il explique avoir fait ce choix après avoir saisi l’Agence nationale de sécurité du médicament. « D’après (elle), il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca » , a expliqué Olivier Véran.
Un vaccin suspendu dans plusieurs pays
La suspension temporaire du vaccin AstraZeneca au Danemark, en Norvège et en Islande a été prise par précaution. Ces pays et notamment le Danemark mettent en avant des problèmes de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca. Mais l’Agence nationale de la Santé a indiqué que, pour l’instant, rien ne prouve « l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins » .
L’Agence Européenne des Médicaments (EMA) a également souhaité réagir suite à ce phénomène. Elle a notamment effectué un travail d’observation, sur des millions de personnes, pour essayer de comprendre si le vaccin AstraZeneca est à l’origine de la formation de ces caillots dans le sang. « Les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies (caillots sanguins) chez les personnes vaccinées n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population » , a déclaré l’EMA dans un communiqué pour l’AFP. L’agence Européenne des Médicaments a alors recommandé de continuer la vaccination avec le vaccin AstraZeneca.
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